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Tanger- La 14ème édition du festival de jazz de Tanger +Tanjazz+, qui s’est clôturée dimanche soir, a fait la part belle aux talents musicaux venus d’Orient et d’Europe de l’Est, à travers une programmation spéciale sous le thème +Tanjazz passe à l’Est+.
Le festival, organisé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI par la Fondation Lorin, a été notamment marqué par la prestation de l’étonnant artiste tunisien Nabil Khemir, connu pour avoir créé un instrument unique, assemblage de la guitare électrique occidentale avec son homologue oriental, le luth.
Cet instrument unique, que l’artiste appelle +RAYJAM+ (rayon d’improvisation musicale), permet à Nabil Khemir d’explorer et partager sa joie musicale en ayant un oud électrique et une guitare électrique au même moment à portée de main.
Nabil Khemir grandit en écoutant les célèbres musiciens égyptiens comme la grande diva Oum Kalthoum, le compositeur/chanteur Mohamed Abdelwahab, le chanteur et luthiste Farid El Atrach et le luthiste et compositeur Riadh Sombati.
A douze ans, cet enfant prodige prend des Master classes chez le fameux luthiste Ali Sriti, avant de s’intéresser à la musique occidentale, notamment les grands jazzmans comme George Benson, Joe Pass, Herb Ellis, John Mc Laughlin et Pat Metheny. En 2007, l’artiste reçoit le prix d’honneur pour sa composition +Parfum d’Orient et d’Occident+ au concours américain de musique pour la création et l’improvisation.
Le public du festival a eu aussi le plaisir de rencontrer le clarinettiste et compositeur d'origine indonésienne Arun Gosh, qui offre une musique reflétant son héritage, mélange de sonorités du sud asiatique et de jazz contemporain.
Accompagné de Chris Williams (saxophone alto), Wayne Francis (saxophone ténor), Liran Donin (basse électrique) et Rastko Rasic (batterie), Arun Gosh offre des mélodies douces et hors du temps, fruits d’improvisations et d’influences diverses.
L’artiste égyptien Yehia Khalil a également participé à cette édition de Tanjazz qui coïncide avec la célébration de ses cinquante ans de jazz. A cette occasion, l’artiste a présenté +Iqae al-roh+ (Rythme de l’âme), un concert regroupant ses plus belles compositions.
Le style Yehia Khalil est marqué par ses drums vibrants et un beau mixage entre instruments orientaux (nay, qanoun, tabla) et occidentaux (saxophone, guitare).
Dimanche soir, le palais des Institutions italiennes, qui accueille ce festival, a vibré aux rythmes de la musique Klezmer, une musique métissée élaborée par les juifs d’Europe du centre et de l’Est et qui s’est enrichie aux contacts des différentes cultures et musiques du bassin du Danube et du pourtour méditerranéen.
Le groupe français The Klezmaniacs, constitué depuis plus de cinq ans par Pierre Bluteau (guitare), Patrick Vassort (contrebasse), Laurent Zeller (violon) et Jean-Jacques Taib (clarinette, saxophone alto), a donné un spectacle retraçant l’histoire et le répertoire emblématique de cette musique, tout en montrant son influence sur la chanson française.(MAP).
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