Le déroulement des étapes du concours pour l’élection de Miss Tunisie 2014, a connu de grandes défaillances qui reflètent une absence d’efforts au niveau de la communication pour un événement d'une telle envergure.

Le début de ces bévues a commencé lors de la première conférence de presse organisée après la sélection des Miss régionales qui vont participer au concours final. La date a changé, à la dernière minute, pour communiquer une date fausse (le 26 avril 2014 au lieu du 26 mars 2014). Une absence de précision qui a, sûrement, coûté aux organisateurs l’absence de plusieurs organes médiatiques.

La 2ème rencontre avec les médias pour l’élection de Miss Photogénie qui a été élue par la presse, organisée à l’hôtel Russelior Hammamet, a connu, quant à elle, plusieurs lacunes. Les organisateurs ont mis à la disposition des journalistes un bus pour les ramener au lieu de l’événement, seulement il y a eu un retard de plus d’une heure.  

Lors de cette rencontre entre les médias et les candidates au concours de Miss Tunisie ainsi que leurs familles, une dégustation de la cuisine spécifique à chaque région participante a été prévue. Pour la circonstance, les journalistes ont été invités à déguster les mets de chaque table afin d’élire la meilleure spécialité, mais sans qu’ils soient avertis d’avance, qu'ils doivent goûter après le dégustateur et non avant lui.

En effet, les journalistes, vexés, ont été priés de n’approcher les tables qu’après le passage du dégustateur. Une demande très mal gobée par les présents.

Le 3 ème rendez-vous a eu lieu jeudi 03 avril, au Sindbad Lounge à Gammarth. Concernant cette soirée VIP, il semble que les invités étaient à la carte et plusieurs médias ont dû, malheureusement, rater l’événement faute de mauvaise communication, nous supposons !

Quant à la soirée finale, prévue au même hôtel qui a accueilli le stage bloqué des candidates au concours Miss Tunisie et qui est bien évidemment le partenaire officiel de l’événement (hôtel Russelior Hammamet), elle a changée et fixée à la dernière minute au Palais des Congrès « suite à la demande du comité d’organisation », comme nous a révélé une source bien informée de l’hôtel.

Une fois sur les lieux, les journalistes ont eu l’immense « surprise » de se voir écartés de la place réservée aux invités VIP et de ceux qui ont payé un ticket pour assister à l’événement. Réprimandés par un « bodyguard » qui veillait sur la « porte » qui séparait les VIP au « reste du monde », les journalistes étaient « priés » de ne pas trop s’approcher du podium et de rester aux couloirs, place qui leur était réservée pour couvrir l’événement et qui leur permettait à peine de distinguer les candidates de Miss Tunisie.  

Une telle attitude qui semblait ne pas faire plaisir aux journalistes qui étaient, bon gré mal gré, contraints de quitter les lieux sans couvrir l’événement.

Notons que Miss Tunisie est un événement qui essaie de renaître de ses cendres et qu’un tel comportement avec les médias ne peut pas l’aider, bien au contraire, il ne fera que nuire à la réputation de l'événement et des organisateurs.