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(AFP) - En augmentant leur consommation de café, les buveurs de café réduiraient leur risque de développer un diabète par rapport à ceux qui continuent à boire les mêmes quantités, avancent les auteurs d'une étude publiée vendredi.
En utilisant trois études américaines portant sur quelque 120.000 personnes, en majorité des professionnels de santé, un groupe de chercheurs américano-singapouriens a établi un lien entre le fait de boire une tasse et demi de café supplémentaire par jour pendant quatre ans et une réduction de 11% du risque de développer un diabète de type 2, le plus courant.
"Nous avons observé qu'une augmentation de la consommation de café, mais pas de thé, pendant quatre ans était associée à un risque diminué de diabète au cours des quatre années suivantes" écrivent les auteurs de l'étude dirigée par le Dr Frank Hu de l'Ecole de santé publique Harvard à Boston et publiée par la revue Diabetologia.
A l'inverse, une diminution de la consommation de deux tasses de café par jour augmenterait le risque de diabète de l'ordre de 18%.
Les chercheurs affirment avoir trouvé le même résultat quelle que soit la quantité de café consommée au départ.
Commentant l'étude, des experts cités par le Science Media Center ont mis en garde contre toute extrapolation des résultats. "Aucune recommandation de consommation de café ne peut être tirée de cette étude", ont-ils dit, soulignant notamment qu'elle portait sur des modifications de consommation et non des consommations absolues et qu'elle n'évaluait que les effets à court terme du café sur le risque de diabète.
Aucune association n'a de surcroît été trouvée avec la consommation de café décaféiné, ni avec celle de thé par les auteurs de l'étude qui précisent que les amateurs de thé, plus casaniers, ont été "relativement peu nombreux" à changer leurs habitudes au cours de la période étudiée.
L'étude a financée principalement par l'Association américaine du coeur, l'un des auteurs ayant par ailleurs bénéficié d'une bourse de recherche de Nestec, une filiale du groupe Nestlé, pour étudier les effets de la consommation de café sur la sensibilité à l'insuline.
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