Le gouverneur a expliqué, dans une déclaration au correspondant de l’agence TAP dans la région, que ces mesures préventives vont se poursuivre, pour une période allant d’une semaine à dix jours, afin d’éviter, principalement, la contamination d’autres bêtes.
Il a mis l’accent sur la nécessité d’éviter la panique, surtout que ce virus n’est pas contagieux pour l’Homme, n’atteint que le bétail et ne nécessite pas l’interdiction de la consommation de la viande rouge ou le lait des bovins, des ovins, des caprins et des camélidés.
Le chef du département de la production animale, Mongi Amouri, a, de son côté, souligné la nécessité « de rassurer les consommateurs concernant les deux cas de fièvre aphteuse, surtout que tous les moyens ont été mobilisés pour empêcher la propagation du virus et la vaccination de tout le bétail, en commençant par la zone où la maladie a fait son apparition ». Il a, en outre, appelé les éleveurs de bétail à réduire le plus possible le déplacement de leur cheptel, de le garder dans les étables et d’éviter de le conduire au marché des bêtes.
Le responsable a, d’autre part, indiqué que le dernier cas détecté, dans la région, remonte à l’année 2000 et que la vaccination contre la fièvre aphteuse, dans le pays, reviens aux années soixante du siècle dernier.