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Touwensa (Agences) Mokhtar TRIKI
● Au potager
Semez les haricots. Les printemps froids et humides de 2012 et 2013 furent éprouvants pour les nerfs des amateurs de haricots. L'an dernier, dans la moitié nord du pays, il fallut attendre, dans certains cas, la mi-juin pour pouvoir mettre en terre les précieuses graines qui, par la suite, durent affronter la canicule du mois de juillet! Soit l'époque où l'on cueille d'ordinaire, dans la fraîcheur du matin, ces succulentes gousses vertes, fines et tendres à souhait, que l'on déguste à midi autour d'un rôti après les avoir faits revenir à la poêle avec de l'ail, du thym et des graines de coriandre fraîches. Un régal! «Qui n'a pas mangé de haricots (de son jardin) n'a pas mangé de bon morceau» pourrait-on dire en pastichant le dicton relatif au vanneau, ce petit échassier à la chair, paraît-il, si délicate.
Bourvil, encore lui, a chanté, dans son style inimitable, un véritable hymne à la gloire de cette légumineuse importée d'Amérique dès 1492 par Christophe Colomb en personne. Fines bouches, les Amérindiens la consommaient déjà depuis des millénaires, puisque les premières traces de culture, retrouvées au Pérou, datent de près de 7.000 ans avant J.-C!
Cette année, Dieu merci, la situation est radicalement différente: la terre est maintenant réchauffée et, selon Météo Consult, les températures nocturnes, encore fraîches ces derniers jours, vont sensiblement remonter dès le début de la semaine prochaine, en particulier sur la façade maritime, où elles dépasseront le minimum de 10°C requis par les haricots.
Il est donc grand temps de semer ces grands frileux à qui il faut au moins 50 jours (voire 80 pour certaines variétés) pour donner leurs premières gousses. Pour cela, déposez une graine tous les 4 à 5 cm en lignes espacées de 40 cm sur une parcelle bien exposée, en veillant à ne pas trop les enterrer (2 cm maximum).
Les haricots ayant la faculté, comme toutes les légumineuses, de fixer l'azote atmosphérique, l'apport d'un engrais minéral ou organique n'est pas nécessaire pour peu que votre sol soit bien pourvu en phosphore et en potassium. Mieux, ils ont le bon goût de laisser des réliquats d'azote qui profitent aux cultures suivantes: une aubaine pour les plus gourmandes comme le céléri ou les cucurbitacées.
Il existe une grande diversité de types et de variétés de haricots. Nains ou grimpants, mangetout à gousses jaune (haricot beurre) ou vertes (haricot vert), à écosser (flageolets, «fayots») consommés frais ou secs… Il y en a pour tout les goûts.
Du fait de leur fort développement (leurs tiges peuvent mesurer jusqu'à 3 m de long), les variétés grimpantes, dites “à rames”, nécessitent de solides tuteurs (branchages de feuillus, bambous…) sur lesquels elles pourront s'enrouler. A installer après la levée, lorsque les jeunes plants mesureront une quinzaine de centimètres de haut. Il convient également de semer «plus large» en lignes espacées de 70 cm environ.
● Dans vos massifs
• À vos binettes! La chaleur et la pluie ont fait se lever une multitude d'herbes dites mauvaises que l'on appelle également adventices (du latin adventicius qui signifie «qui vient du dehors»). En intervenant dès maintenant, par une belle journée ensoleillée pour qu'elles se dessèchent bien, vous en viendrez à bout facilement. De plus, le fait de casser la croûte superficielle aérera votre sol pour le plus grand bien des racines de vos fleurs. Une fois ce travail accompli, recouvrez le sol de paille de céréales, de lin ou de miscanthus, ou encore de déchets de tonte, une précieuse ressource que beaucoup de jardiniers n'apprécient pas, malheureusement, à sa juste valeur. Outre qu'il limite la repousse des mauvaises herbes -dont le sol regorge de graines- en les privant de lumière, le paillage permet de ralentir l'évaporation (donc de limiter les arrosages) et de stimuler la micro-faune du sol. C'est le cas, en particulier, des lombrics qui se nourrissent de ces déchets végétaux et, en échange, labourent gratuitement votre sol, en creusant leurs galeries souterraines.
• Semez des reines marguerites Belles, généreuses et faciles à cultiver: voilà des fleurs qui ne manquent pas d'attrait, surtout si vous débutez au jardin. Leurs tons vifs, écarlates, roses, blancs, violets et même jaunes pour certaines variétés, agrémenteront vos massifs pendant tout l'été mais aussi dans votre potager en bordure d'une planche de légumes par exemple. En cette saison, vous pouvez les semer directement en place dans un endroit bien ensoleillé, en lignes ou en rond, sur un sol bien préparé et enrichi de compost. Après la levée, éclaircissez tous les 30 à 40 cm. Les reines marguerites existent en fleurs simples, idéales pour confectionner des bouquets, doubles ou échevelées en forme de chrysanthème. Leur hauteur varie entre 50 et 80 cm selon les variétés mais il existe également des types nains ne dépassant pas 20 cm.
● Sur vos balcons
Les cochenilles attaquent! Surveillez votre citronnier et, en règle générale, tous vos agrumes (kumquat, mandarinier...). En cette saison, avec la montée des températures, ces arbres méditerranéens cultivés en pot, sur votre balcon ou dans votre véranda, peuvent être victimes de ces minuscules insecteurs suceurs qui provoquent le ralentissement de la croissance, le jaunissement puis la chute des feuilles et, dans les cas extrêmes, la mort de l'arbre. Vous les trouverez facilement, arrimés aux branches ou nichés à la base des feuilles. La cochenille du citronnier (Planococcus citri), blanche et cotonneuse, et les cochenilles à coquille ou à carapace (dont il existe plusieurs espèces) sont les plus fréquentes sur agrumes. En plus de siphonner leur hôte, elles secrètent une substance collante et sucrée, le miellat, dont se nourrit la fumagine. Ce champignon microscopique forme un vilain duvet noir à la surface des feuilles qui réduit la photosynthèse et aggrave un peu plus l'état de santé de l'arbre. La double peine, en quelque sorte...
Des solutions bio existent à base d'eau savonneuse, d'huile d'olive et/ou de pyrèthre (un insecticide extrait d'une plante) mais leur efficacité, prouvée sur les larves, est très limitée sur les adultes. Des coccinelles (Cryptolaemus montrouzieri) dévoreuses de cochenilles, quel que soit leur stade de développement, sont également disponibles dans certaines jardineries. En dernier recours, ou en cas de forte attaque, vous pouvez utiliser un insecticide «chimique» à base de deltaméthrine. Dans tous les cas, nettoyez au préalable le feuillage avec un chiffon imbibé d'eau savonneuse pour éliminer l'inélégante fumagine.
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