Selon M. Agrebi, cette chute est due à des conditions climatiques qui ont été marquées par de faibles quantités de pluie ainsi qu'à la propagation d'un certain nombre de maladies affectant l'olivier, suite à l'apparition d'agents pathogènes, tels que les insectes, les virus, les bactéries...
 

Par conséquent, la qualité de l'huile d'olive a été moindre cette année, alors que les huiles de très bonne qualité, représentaient, lors des campagnes précédentes, entre 70 et 80%, de la production globale, a-t-il expliqué.
 

Durant les deux premiers mois de l'année 2014, les recettes des exportations d'huile d'olive (45,4 millions de dinars) ont régressé sensiblement de 79,7%, par rapport à la même période de 2013 (224,1 MDT), selon les dernières statistiques publiées par l'INS.

Cependant, les ventes de l'huile d'olive conditionnée sont en progression, contrairement à celles en vrac. « Les quantités conditionnées exportées de novembre 2013 à février 2014 ont évolué à 5.600 tonnes (contre 3.300 tonnes l'année précédente), ce qui représente presque le tiers des exportations globales » a souligné le directeur général des industries agroalimentaires, avant de rappeler« le positionnement ambitieux de l'huile d'olive à l'échelle internationale, d'autant plus que les marques tunisiennes sont présentes dans des grandes surfaces dans plus de 40 marchés étrangers (USA, France, Canada, Russie…) ».

D’autre part, le prix de l'huile d'olive conditionnée vendue sur les marchés étrangers est passé de 6,1 à 7,7 dinars tunisiens le litre. Pour le consommateur tunisien, le prix a, aussi, nettement augmenté, il se situe à plus de 6 dinars le litre actuellement contre 4,8 dinars/litre durant l'année précédente.

S.H (Avec TAP)