Au cours d’une conférence de presse tenue, vendredi, au palais du gouvernement, à la Kasbah, pour présenter le projet de loi de finances 2016, il a souligné que l’impact financier de cette décision est estimé à 130 millions de dinars.

«Le gouvernement adoptera, à partir de juillet 2016, le principe de l’ajustement automatique des prix des hydrocarbures en fonction des prix mondiaux », a indiqué le ministre.

Et d’ajouter qu’en cas d’augmentation ou de baisse des prix du pétrole sur le marché mondial, les prix pratiqués en Tunisie seront ajustés. Chaker a encore fait savoir que ce mécanisme sera mis en place avec le concours du ministère de l’industrie, des mines et de l’énergie qui en a déjà démarré l’examen.

Il a souligné que cette mesure a été prise dans le cadre du souci du gouvernement d’améliorer le pouvoir d’achat des catégories à faibles et moyens revenus et afin d’éviter les tergiversations politiques.

Le membre du gouvernement a nié, par ailleurs, la possibilité de réajuster les prix des produits de base à partir de l’année prochaine. Les subventions consacrées aux produits de base s’élèveront en 2016 à 1600 millions de dinars (MD) contre 1530 MD en 2015, a-t-il dit.

Selon ses dires, ce montant est suffisant, sachant qu’il tient compte de l’évolution des prix internationaux (céréales et produits alimentaires). Et d’ajouter qu’au cas où la valeur des subventions dépassent ce montant, le gouvernement procèdera à une évaluation en mars prochain et examinera la possibilité d’ajuster les prix si cela s’avère nécessaire.

Chaker a rassuré les citoyens en précisant que si le gouvernement est acculé à décider de tels ajustements, ces derniers seront à des taux infimes et ne porteront pas préjudice aux catégories sociales faible et moyenne.