Après l’annonce de la publication prochaine du “Livre noir” ou ‘‘Le système de propagande sous Ben Ali’’ par les services de communication de la présidence provisoire de la république et la campagne menée depuis vendredi contre les journalistes cités dans cet ouvrage et contre de nombreux intellectuels et artistes, l’universitaire et écrivain Olfa Youssef répond à ceux qui, sur les réseaux sociaux, l’accusent d’avoir pris part à des cycles de formation destinés à faire reluire le blason de l’ancien régime et qui ajoutent que son nom figure aux côtés de celui des journalistes et intellectuels corrompus cités dans ledit ‘‘Livre noir’’.

Olfa Youssef a noté, dans sa page Facebook officielle, que le président n’est qu’un «commerçant des droits de l’homme qui refuse la libération du blogueur Jabeur Mejri», qui «lèche les souliers des islamistes», ajoutant qu’elle lui préfère de loin l’ancien président Ben Ali.

Olfa Youssef défie, par ailleurs, le président Marzouki d’apporter la moindre preuve de ses allégations de corruption à son égard.