En préambule de cette rencontre hivernale, les participants ont marqué une minute de silence aux âmes des disparus Farhat Hached, Ahmed Foued Najm et Nelson Mandela qui vient  de nous quitter pour d’autres cieux.

L’ordre du jour de cette rencontre était riche en activités où les jeunes ont pris tour à tour la parole pour rappeler les évènements qui ont marqués la scène locale et nationale et surtout la violence et la haine envers des personnes considérés très pacifiques et des intellectuels qui ont laissé leurs traces non seulement à l’échelle nationale mais et surtout sur le plan international (Amnesty International, Ligue des Droits de l’Homme…). Il y a même des lectures de coupures de presse parues récemment sur les journaux.

Projets ambitieux et volonté de les réaliser

Cédant la parole aux jeunes ayant préparé des projets divers, l’assistance a remarqué avec beaucoup de joie le sérieux des diplômés et leurs convictions de réaliser ces projets qui touchent plusieurs secteurs (Aquarium, village touristique, distillation des huiles essentielles, tourisme écologique et culturel, les métiers verts, l’énergie renouvelable…). Personnellement j’étais ébloui par la qualité de ces projets et la façon de les présenter et de convaincre les présents. Nous y reviendrons avec beaucoup plus de détails.

La francophonie au cœur du débat

Prévue une rencontre avec le duo Dr. Moncef Chebbi et M. François G. Bussac respectivement directeur de la maison d’édition Arabesques et auteur prolifique de langue française ce jour même avec le groupe de réflexion « Oxygène », et pour des forces majeures, les invités de la cité du corail se sont excusés d’être au rendez-vous et ont demandé gentiment de reporter la rencontre « Un auteur, un éditeur » pour une date ultérieure. « Oxygène » n’est pas restée bras croisés et a lancé un appel à la lecture des œuvres des deux écrivains. La surprise était totale car le groupe s’est mis déjà à se documenter et nous a présenté un tas de livres : « Soliman al Hraïri » de Moncef Chebbi, «  Le Jardinier de Metlaoui », « Tunis TGM », « Le cousin », « Et la nave va » et plusieurs publications pour jeunes écrits par François G. Bussac. C’était un moment de bonheur pour les étudiants comme pour les assistants. C’était aussi l’occasion d’échange de livres entre amis et ma satisfaction était au sommet car j’ai senti la chaleur du livre et la passion de lire, moments devenus rares en ce temps où l’informatique et l’internet ont envahis la scène.

C’était aussi l’occasion de prendre des photos pour l’archive de notre association et pour le groupe de réflexion « Oxygène » qui a pour objectif essentiel «  de réfléchir sur des projets à long terme et d’analyser la stratégie à adopter en vue de leur réalisation, ou de réfléchir sur des situations complexes en vue de trouver la meilleure solution aux problèmes qui en découlent », nous a témoigné M. El Fliti, Président d’Oxygène de Tabarka.