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La Constituante tunisienne a commencé à débattre du projet de loi électorale. Mais le président de l’Instance électorale souligne un manque de temps pour organiser les élections avant la fin de l’année 2014.
La Constituante tunisienne a lancé lundi les débats autour du projet de loi électorale qui devrait être voté à la fin du mois. Elle déterminera le mode de scrutin des prochaines élections législatives et présidentielles, les conditions d’éligibilité, le seuil électoral ou encore le financement de la campagne. Au total, près de 500 amendements de modifications ont été déposés.
Le président de l’Instance électorale, Chafik Sarasar, s’est toutefois dit inquiet, au micro de la radio Shems FM quant au manque de locaux mis à disposition pour la tenue d’élections. Une crainte partagée par Mongi Rahoui, député du Mouvement des patriotes démocrates (MPD) qui estime qu’il ne reste que « trop peu de temps pour organiser des élections avant la fin de l’année 2014 ». « On doit discuter de chaque article avant de voter, et compte tenu des circonstances, il se pourrait que ça dure jusqu’au mois de mai. Il faut compter plusieurs mois ensuite pour préparer la présidentielle et les législatives, et ça me parait difficilement faisable avant décembre », a-t-il affirmé.
Des élections en 2015 ?
Les Tunisiens devront donc très probablement attendre 2015 pour voter, si les craintes de Rahoui et Sarasar sont avérées. Le député du MPD assure que plusieurs points méritent d’être révisés : « Un article prévoit qu’une personne illettrée peut être accompagnée dans l’isoloir. C’est la porte ouverte à la falsification des élections, chacun va prendre 10 ou 20 électeurs en prétendant qu’ils sont analphabètes. Beaucoup de députés s’opposent à cette mesure », poursuit le député.
Le seuil électoral, basé aux alentours de 3%, fait également polémique. « Ce seuil est acceptable, mais il devrait être plus élevé pour décourager des listes non "sérieuses" à s’engager », a-t-il ajouté.
Le mouvement WAFA a pour principal cheval de bataille : l’exclusion des caciques du régime Ben Ali. Le mouvement a lancé lundi une campagne pour les empêcher de se présenter aux élections. Une revendication rejetée par plusieurs députés qui affirment que c’est à la justice de trancher.
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