Nous sommes, bien entendu, confondus de reconnaissance et nous saisissons cette opportunité pour réitérer notre gratitude à l’adresse de tous ceux qui ont répondu à l’appel, sans oublier ceux qui ont dopé les volontaires avec du matériel ou des encas, pour les enfants.
 

Nous n’avons pas l’ambition d’éradiquer toute la crasse ou de nettoyer la ville de TABARKA de fond en comble.
 

Certes, c’est une œuvre titanesque. Notre but était, simplement d’essayer, de participer et de motiver ceux qui se condamnent à être des figurants ou qui tirent à flanc.
 

L’enjeu consistait, également, à inculquer les bonnes manières aux élèves et de poursuivre la noble mission de ceux et celles qui s’évertuent à les familiariser avec le civisme et le sens de la responsabilité, en tant que vecteurs de la Citoyenneté et l’Amour de la Cité, bien qu’elle soit loin d’être idéale, au sens voulu par Platon.
 

Quant au premier Mai 2014, il a été décidé que notre Association le fête à sa manière.
 

Elle aspire à insuffler une âme nouvelle dans la ville et créer ainsi une dynamique, qui nous a fait défaut ces derniers temps.
 

Des animations en dessein d’art, en activités sportives diverses sont réservées aux enfants. La danse est aussi au programme, pour divertir tout le monde.
 

Seule fausse note, l’absence des élèves de l’Ecole d’Alguiba, que nous avons visitées récemment. Les contraintes du temps n’ont pas facilité les démarches nécessaires.
 

Ce n’est que partie remise. Ils auront la chance de découvrir la ville. Les déboires de ces enfants indigents ne sauraient nous laisser indifférents. Toutes les dispositions seront prises, désormais, afin de rendre possible cette visite, ardemment, souhaitée.
 

Nous tablons sur une présence massive qui donnera le coup d’envoi d’une vraie fête, susceptible de placer notre ville sous de favorables auspices. L’été est imminent. Les rouages doivent être lubrifiés.
 

Zouaoui Ali ben Amor.