touwensa.com هي بوابة إخبارية على الإنترنت ومصدر دائم للمحتوى التقني والرقمي لجمهورها المؤثر في جميع أنحاء العالم. يمكنك الوصول إلينا عبر البريد الإلكتروني أو الهاتف.
editor@touwensa.com
Touwensa (Agences) Mokhtar TRIKI
Tour d’horizon des forces en présence avant le coup d’envoi de la 20e Coupe du monde, ce jeudi à Sao Paulo, avec Brésil-Croatie.
Alors que la Coupe du monde débute, ce jeudi à Sao Paulo, avec l’entrée en lice du Brésil face à la Croatie, le tour d’horizon des forces en présence laisse augurer une compétition incertaine. Pour le retour du Mondial en Amérique du Sud pour la première fois depuis 1978, les sélections européennes devront d’abord s’adapter à un environnement qui ne leur est pas familier pour espérer aller au bout.
Le Brésil archi-favori
Sélection la plus titrée au monde (avec 5 étoiles sur le maillot), le Brésil part évidemment en immense favori du deuxième Mondial organisé sur son sol après celui de 1950. Soixante-quatre ans après le «Maracanazo» -une défaite au Maracana contre l'Uruguay privant le pays de son premier titre de champion du monde-, un deuxième échec à domicile de la Seleçao serait vécu comme une terrible humiliation pour les 200 millions de Brésiliens. «Nous avons l'obligation de gagner le titre. On n'organise pas la Coupe pour être troisième ou quatrième», a admis son sélectionneur Luis Felipe Scolari. Pour son premier Mondial, Neymar (22 ans) incarne tous les espoirs du pays du football.
Championne du monde en titre et doubles championnes d’Europe, l’Espagne est à ce jour la seule nation du vieux-continent à avoir réussi à s’imposer hors de ses bases naturelles (en 2010 en Afrique du Sud). Sa capacité à réaliser le doublé au Brésil a été remise en question par sa lourde défaite (0-3) contre la Seleçao en finale de la Coupe des confédérations l’an passé. En dépit du vieillissement de ses cadres, notamment celui de son cerveau Xavi, l’usure du pouvoir ne semble pas gagner cette sélection expérimentée et rodée aux exigences du très haut niveau (les 23 espagnols ont tous disputé la dernière édition de la Ligue des champions).
Dans une compétition où les temps de transports auront un impact sur la forme des équipes, l’Argentine, protégée par le tirage au sort, aura une belle carte à jouer. A condition que Lionel Messi, qui semble s’être préservé en vue du Mondial cette saison à Barcelone, marche sur les traces de Diego Maradona.
Un record pour Klose ?
Demi-finaliste des deux dernières Coupe du monde, l’Allemagne peut s’appuyer sur une génération exceptionnelle arrivant à maturité. La Mannschaft pourra aussi compter sur son vieux grognard Miroslav Klose pour forcer la décision. L’attaquant allemand, qui vient de battre le record de Gerd Müller en inscrivant son 69e but en sélection, peut aussi devenir le meilleur buteur de l’histoire Coupe du monde devant le Brésilien Ronaldo (15 réalisations). Pour soulever le trophée pour la première fois depuis 1990, les Allemands devront néanmoins s’extirper d’un groupe très dense où les Etats-Unis, la Ghana, et surtout le Portugal, même si sa vedette Ronaldo paraît diminuée, vont lui donner du fil à retordre.
Avec quatre étoiles sur le maillot, l'Italie est par essence une sélection redoutable. Finaliste du dernier Euro, la Nazionale est tombée dans le groupe de la mort où elle livrera un match à trois avec l’Uruguay, demi-finaliste en 2010, et l’Angleterre. Le choc Italie-Angleterre à Manaus sera le clou du premier tour. Le parcours de l’Uruguay sera lui largement conditionné par l’état de forme de Luis Suarez. Tout juste rétabli d’une blessure contractée avant le Mondial, le talismanique leader offensif de Liverpool forme avec le Parisien Edinson Cavani le duo d’attaque le plus impressionnant du Mondial derrière la paire argentine composée de Messi et d’Aguëro.
Malgré le forfait de Ribéry, la France peut espérer jouer les trouble-fêtes et créer la surprise. Au même titre que la Belgique d’Eden Hazard ou la Côte d'Ivoire de Yaya Touré, qui espère passer le premier tour après deux échecs consécutifs en poule. Finalistes en 2010, les Pays-Bas paraissent en retrait. Placé dans le groupe de l’Espagne et du Chili, les Néerlandais ne sont pas assurés d’atteindre les 8es de finale.
Error: No articles to display