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Touwensa (Agences) Mokhtar TRIKI
José Mourinho, s'il s'était jusqu'à présent contenté de commenter à distance le Mondial brésilien, s'invite dans le dernier week-end de la compétition à quelques heures de la petite finale entre un pays hôte traumatisé et les Pays-Bas. Selon Marca, le Special One, en poste à Chelsea, aurait refusé de prendre la succession de Felipe Scolari à la tête de la Seleçao. Pour le moment...
La chronique Yahoo qu'il aura dispensé tout au long de la Coupe du monde aura permis à José Mourinho de livrer ses analyses toujours acérées sur la compétition. Jusqu'à ce dernier week-end de finales avec une vision plutôt à contre-courant de ce que représenterait un sacre de l'Argentine de Leo Messi dimanche face à l'Allemagne.
Si une victoire de l'Albiceleste offrirait aux yeux d'un bon nombre d'analystes au capitaine argentin un statut de meilleur joueur de tous les temps, cette conquête par La Pulga du seul trophée qui manque encore à son incomparable palmarès ne suffirait pas eux yeux du Special One à placer Messi au sommet de ce panthéon des légendes du jeu. "Même s'il remportait la finale, je ne crois pas que Messi pourrait être considéré comme le meilleur joueur de l'histoire, a ainsi commenté l'actuel entraîneur de Chelsea, qui peine à l'évidence à dépasser la rivalité qui fut la sienne avec la star du Barça en tant qu'entraîneur du Real Madrid (2010-2013). C'est un joueur fantastique, il n'y a pas de doute, mais avant lui, il y en a eu des plus grands". A commencer par Maradona, mais aussi Pelé ou Di Stefano.
Ronaldo plaide sa cause.
Messi, lui, au moins s'est mis en position de remporter le trophée suprême. Ce qui n'est toujours pas le cas de Mourinho qui, selon Marca, aurait tout bonnement décliné l'offre de la Fédération brésilienne de football (CBF) en quête d'une pointure capable de calmer l'incendie qui depuis la déroute de la Seleçao en demi-finales de son Mondial face à l'Allemagne (7-1) ravage tout un pays.
Sous contrat avec les Blues pour encore trois ans, Mourinho, revenu à Londres la saison dernière et fort d'un recrutement de premier plan lors de cette intersaison, est convaincu de pouvoir ramener son club de cœur au sommet du football européen. Si aucune négociation n'a été entamée, Jorge Mendes, le compatriote et agent du technicien, aurait été sondé par la CBF et la porte reste ouverte en vue de discussions futures. Car l'approche brésilienne semble surtout destinée à s'assurer des services de « Mou » en vue du Mondial 2018 en Russie.
D'ici là, Mourinho possède de solides partisans en faveur de sa nomination au Brésil. A commencer par Ronaldo. L'ancien attaquant a évolué sous ses ordres à Barcelone - Mourinho était alors l'adjoint de Van Gaal - et aurait plaidé sa cause auprès des décideurs brésiliens. La prise en mains de la Seleçao n'interviendrait que sous deux ans, le temps notamment pour l'entraîneur des Blues de « développer » à Chelsea plusieurs talents de la future équipe du Brésil (Ramires, Willian, Oscar ou encore Filipe Luis).
Un Mourinho qui a toujours soutenu qu'un poste de sélectionneur lui permettrait de boucler la boucle d'une carrière exceptionnelle. Et si le Portugal ne possède sans doute pas le potentiel pour lui permettre de devenir champion du monde, il en va autrement du Brésil.
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