Le technicien serbe a souligné, dans une déclaration à l’envoyé spécial de l’agence TAP à Doha, « l’importance de jouer dans un pays arabe qui regroupe une forte communauté tunisienne, ce qui nous aidera certainement à donner le meilleur de nous mêmes pour jouer les premiers rôles ».

Hasanefendic qui conduit pour la troisième fois le sept national au Mondial de handball, après l’édition de 2005 en Tunisie et 2007 en Allemagne, a mis l’accent sur l’importance de l’enjeu de cette 24e édition, compte tenu des adversaires de la Tunisie au sein du groupe B, et de la phase transitoire par laquelle passe l’équipe.

Il a compte beaucoup à ce propos sur le retour de plusieurs joueurs expérimentés, notamment Wissem Hmam et Heykel Mgannem, qui ont raté le Mondial-2013 en Espagne, avant de retourner cette année en sélection pour prêter main forte aux plus jeunes.

Affichant un grand optimisme et beaucoup de confiance, le coach national a assuré que « certains joueurs manquent d’expérience internationale, mais ils ont suffisamment d’ambitions pour réaliser de bonnes performances et aller le plus loin possible dans cette compétition, d’autant plus que le premier tour s’annonce aisé compte tenu de l’équilibre des forces entre les équipes participantes ».

Evoquant le Mondial 2005 où il a conduit la Tunisie à décrocher la 4e place, son meilleur résultat jusqu’ici, Hasanefendic a considéré que cette édition a constitué un point de départ dans l’histoire du handball tunisien qui a renforcé le capital confiance du joueur tunisien, désormais capable de se mesurer aux grandes équipes sans complexe.

« Les jeux olympiques de Londres-2012, a-t-il ajouté, ont été également une occasion pour les joueurs d’acquérir plus d’expérience et de renforcer l’homogénéité du groupe ».

« Le départ de plusieurs joueurs en retraite à l’instar de Anouar Ayed, Wissem Bousnina, Heykel Mgannem et Wissem Hmam, a constitué la fin d’un cycle et l’éclosion d’une nouvelle génération de joueurs talentueux qui ont eu besoin de plus temps pour s’adapter à des échéances de cette envegure, à l’image de Abdelhak Ben Salah, Mesbah Sanai, Kamel Alouini, Wael Jallouz, Marouène Chouiref, Amine Bannour et dont le manque d’expérience leur a fait défaut lors du dernier mondial espagnol qui a vu la Tunisie terminer à la 11e place ».

A ce égard, l’entraîneur des aigles de Carthage a indiqué que « le staff technique est en train de bâtir une équipe solide et équilibrée basée sur la complémentarité entre les plus expérimentés à l’instar de Issam Tej, Jalel Touati, Slim Hédoui, Marouène Magayèz, et les jeunes joueurs prometteurs, tels que Wael Jallouz, Marouène Chouiref, Oussam Boughanmi, Kamel Alouini et Amine Bannour ».

« Même le rappel de Wissem Hmam et de Heykel Mgannem en équipe nationale, après une longue absence, est intervenu pour combler un vide et répondre aux besoins de l’équipe nationale », a-t-il ajouté, rappelant que de l’avis de tous les techniciens, la sélection nationale a fait preuve, lors du dernier Mondial d’une grande défaillance au niveau de la défense, outre l’absence d’un meneur de jeu de haut niveau, qui a suffisamment d’expérience et de personnalité pour pouvoir encadrer le groupe et répartir les taches sur le terrain.

Lors du tour préliminaire, la sélection tunisienne, vice-championne d’Afrique, évoluera dans le Groupe B aux côtés de la Croatie, la Bosnie, l’Autriche, la Macédoine et l’Iran. La Tunisie débutera le Mondial vendredi face à la Macédoine.