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Touwensa (Agences) Mokhtar TRIKI
Même si elle se fait petit à petit une place parmi les meilleures joueuses du circuit, l'Espagnole reste encore très méconnue du grand public.
Prononcez «Muguru-ssa» et non «Muguru-za»
Garbiñe Muguruza est née le 8 octobre 1993 à Caracas, d'une mère vénézuélienne et d'un père espagnol. Or, depuis le début de la quinzaine de Wimbledon, on entend souvent son nom prononcé avec le «Z» pour Muguru-za. Il s'agit d'une erreur de prononciation «à l'asiatique». Dans l'alphabet espagnol, le «zee» doit en réalité être énoncé comme le «S».
Fan de Pete Sampras et de Serena Williams
Résidente à Barcelone, la finaliste a quelques idoles dans le monde du tennis. Chez les hommes, d'abord, elle avoue une admiration pour Pete Sampras, joueur américain des années 90 vainqueur de 14 tournois du Grand Chelem. Chez les femmes, son cœur balance entre la Suissesse Martina Hingis et… Serena Williams, son adversaire. Les deux joueuses se sont affrontées à trois reprises sur le circuit mais, l'Américaine qui mène 2-1, garde un souvenir amer de sa claque reçue en 2014 à Roland-Garros (6-2, 6-2).
Déjà 2,5 millions de dollars amassés sur le circuit à 21 ans
A 21 ans seulement, la joueuse est déjà assise sur un joli magot puisque ses gains sur le circuit féminin s'élèvent à 2,543 millions de dollars. Une cagnotte qu'elle pourrait tout simplement doubler en cas de victoire sur le gazon londonien samedi face à Serena Williams avec un gain de 2.500.000 euros. En cas de défaite, elle se consolera avec un chèque de 1.300.000 euros.
Une fille accroc aux réseaux sociaux
Comme bon nombre de joueuses de sa génération, Garbiñe Muguruza est une athlète accroc aux réseaux sociaux Twitter et Facebook. Lorsqu'elle voyage, l'Espagnole use et abuse de son smartphone. Elle compte aujourd'hui plus de 70.000 suiveurs sur Twitter et bientôt 100.000 fans sur sa page Facebook. Pas si mal pour une joueuse qui n'a remporté qu'un titre depuis son arrivée sur le circuit pro en 2012 (à Hobart en 2014).
Fan de cuisine et d'animaux de compagnie
L'Espagnole affiche deux facettes bien distinctes. Si elle qualifie son jeu d'agressif lorsqu'elle est sur le court, sans une raquette en main, la jeune femme est plutôt relax. Elle apprécie tout particulièrement se retrouver dans une cuisine pour préparer quelques plats, écouter de la musique (Rihann et David Guetta notamment) et danser sur les rythmes latinos. Elle craque aussi pour les animaux de compagnie.
Elle jouera la finale sans ses parents dans les tribunes
Depuis le début de la quinzaine, elle n'a jamais été soutenue par un membre de sa famille dans les tribunes. En finale, elle sera une nouvelle fois seule, sans ses parents et ses frères. C'est son choix: «Mes parents seront à Barcelone et me regarderont à la télévision. Je ne veux rien changer mais ce n'est pas de la superstition»
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