« Ce championnat d’Afrique a révélé deux niveaux d’équipes se valant techniquent, où on peut mettre les sélections d’Egypte, du Nigeria, de Tunisie, d’Angola et du Maroc dans le même panier, et les équipes du Mali, du Mozambique, du Sénégal et du Cameroun dans un autre.

Mais la différence n’est pas très importante ce qui a donné plusieurs matches intéressants », a souligné le DTN, dimanche, à l’agence TAP.

Il a, d’autre part, estimé que « la sélection algérienne n’a pas encore montré un grand jeu et a manqué d’équilibre, souhaitant que le cinq algérien livre une meilleure prestation dans les prochains matches ».

Le technicien tunisien a, par ailleurs, fait savoir que « les pays africains misent de plus en plus sur ce sport qui garantit d’intéressantes rentrées d’argent provenant du transfert des joueurs professionnels dans les grands championnats européens et américains, ce qui explique aussi le niveau technique élevé des sélections africaines ».

Selon Ali Toumi, « l’Egypte et le Nigeria semblent les équipes les plus préparées du tournoi, mais toutes les sélections comptent de très bons éléments », ajoutant que « le rendement de certaines équipes comme la Tunisie, l’Angola, le Sénégal et le Cameroun ne cesse de s’améliorer au fil des rencontres ».

Concernant la prestation des protégés de Adel Tlatli, le directeur technique tunisien a expliqué que « la sélection du pays organisateur subit généralement la pression du public, ce qui déstabilise les joueurs et les pousse à commettre des erreurs, d’autant que le pays organisateur est toujours l’équipe à battre ».

« Nous n’avons pas encore révélé toutes nos cartes, et malgré cela la sélection nationale a été réaliste et efficace notamment en défense où on n’a pas encaissé plus de 60 points, ce qui est un bon signe », a-t-il estimé.