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Toujours en quête de la gloire perdue, le Festival International de Carthage, qui a connu ces dernières années d’énormes problèmes, notamment lors de sa cinquantième édition qui s’est soldée par un échec désespérant, aspire dans son édition 2016 sauver ce qui reste du nom d’un festival qui a drainé depuis sa création les plus grands noms de la scène mondiale comme James Brown et Joe Cocker, pour n’en citer que quelques-uns.
Qui dit Amel Hamrouni, dit la résistance, la révolution et la défense des droits des opprimés. Cette artiste révolutionnaire a toujours été la voix des classes sociales oubliées et des marginalisés tout au long de l’ère de Bourguiba et de celle de la grande dictature de Ben Ali.
Hamdi Makhlouf, directeur des journées musicales de Carthage a assuré que cet événement qui commence ce samedi 9 avril 2016 et s’achève le 16 avril aura lieu cette année au palais des congrès.
Magistrale soirée d’ouverture que celle de la troisième édition des JMC, dont le coup d’envoi a été donné samedi 9 avril 2016 à 21h00, au palais des congrès à Tunis par Sonia M’Barek ministre de la culture et de la sauvegarde du patrimoine, devant un public composé de ministres, de membres de l’Assemblée des représentants du peuple, de diplomates, d’artistes et de journalistes et communicateurs nationaux et étrangers. Tout en rappelant la constance de l’approche novatrice de cette manifestation culturelle, Sonia M’Barek a insisté sur la l’importance de la culture dans la consécration des idéaux de paix, tout en soulignant le rôle de la musique en tant qu’outil de valorisation du patrimoine culturel national et vecteur d’équilibre et d’épanouissement général. HamdiMakhlouf, directeur des JMC a rappelé pour sa part que cette édition s’inscrit dans le prolongement des éditions précédentes avec pour objectif stratégique, la valorisation de la création musicale nationale et sa promotion à l’échelle mondiale à travers son intégration dans les réseaux professionnels régionaux et internationaux. HamdiMakhlouf a fait savoir par ailleurs que l’actuelle édition propose 11 projets dans la compétition officielle, 50 spectacles représentant 40 pays, des soirées spéciales, un salon dédiée aux industries de la musique, avec la participation de 500 artistes.
Théosophie ou la célébration de la divinité et du mysticisme est le spectacle ou Jihed Khedhiri qui a su, grâce à cette création, envoûter tout le public du complexe culturel de Tataouine. Un centre qui essaye de bourgeonner dans le fin fond de la Tunisie là où le terrorisme a frappé à plusieurs reprises. Malgré cela, le public résiste et choisit de participer à la promotion de la culture dans leur région.
Le poète tunisien Sghaier Ouled Ahmed est décédé, mardi 5 avril 2016, à l’hôpital Militaire de Tunis.
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