La Cour a, en effet, confirmé le jugement prononcé en première instance, en juillet 2013: un an de prison ferme et 1.000 dinars d'amende. C’est la peine minimale que la loi tunisienne prévoit pour les consommateurs de stupéfiants.

«Le verdict n'est pas une surprise. Ayons le courage de changer la loi sur les stupéfiants», a déclaré son avocat Me Ghazi Mrabet. Le rappeur n’a pas bénéficié de la libération, comme espéré par ses fans, mais aussi par plusieurs artistes, activistes et avocats, qui auraient souhaité voir le co-auteur de la célèbre chanson ‘‘Houmani’’ enfin libre.

Kafon, qui a déjà purgé 7 mois de prison, passera donc encore 5 mois sous les verrous, à moins que...

«Le plus important ayant été fait, car Kafon pourra, désormais, bénéficier des conditions de la grâce présidentielle et de la liberté conditionnelle», a expliqué Me Mrabet.

En effet, le rappeur ayant interjeté appel de son jugement en première instance, il ne lui était pas possible de bénéficier de la grâce présidentielle, mais maintenant que le jugement en appel a été prononcé, il peut enfin y postuler.