Quand l’accordéon transporte dans l’imaginaire !

Le Festival d’accordéons proposé samedi 8 février 2014, par l’Association Accordéons Musique et Chants, restera comme une soirée d’exception

La musique est un Art à part entière et comme tout ce qui est Art, elle est la manifestation de tout ce qui est un goût, une recherche, un sens de l’esthétique. L’interprétation de l’Art musical ne peut se faire que par des Artistes et quand ces artistes sont de qualité, le sublime peut être atteint. Les qualificatifs excessifs ne sont pas nécessaires, il suffit simplement de comprendre tout le sens de cet Art immatériel qui permet, au-delà de la beauté des sons et de l’harmonie des rythmes, d’atteindre la sagesse du silence pour mieux écouter.

En proposant deux parties pour ce Festival d’Accordéons, l’Association Accordéons, Musique et Chants, présidée par Alain Chevalier, a permis, sans aucun doute, d’atteindre cet instant d’écoute au sein d’une salle des fêtes tout acquise au programme avec la présence de Marie Mercier, maire de Châtenoy le Royal.

Un orchestre d’accordéons de haut niveau

Une première partie ou indiscutablement les anciens élèves au sein de l’Orchestre dirigé par Gilbert Drigon, ont atteint une perfection dans l’interprétation d’œuvres d’Abraham Holzmann avec « Blaze Aways », à la « Marche de l’Accordéon Club » composé par le chef lui-même et co-signée avec Lucien Thomas, tout en passant par un arrangement de « La Storia » de Jacob de Haan, cet auteur du magnifique morceau qui transportera le public à travers « l’Oregon » ou encore ce petit clin d’œil à la Banda de Châtenoy avec la samba « Classic Banda » de Richard Kersting, arrangé pour l’accordéon par Rénato Bui, qui arrangera également ce rendez-vous avec Gershwin dans un medley du compositeur américain se finalisant sur l’admirable « Rapsodie in blue »

Rêver entre Paris et Moscou

Que dire de la deuxième partie sinon que l’on ne peut rester qu’admiratif devant l’interprétation de ces deux artistes que sont, Dominique Emorine, la française au joli sourire et Roman Ibanov, le russe au verbe humoristique.

Il est rare de voir une telle dextérité parcourir les claviers des accordéons. Beauté du geste, beauté du son qui s’en dégage et qui vous fait entrer dans un monde imaginaire que ce soit dans la montée des « Escaliers de la Butte » ou dans les « Chants et Danses russes ». Un duo « Paris Moscou » d’une grande intensité musicale, faite de beauté et d’harmonie, le propre de la musique. En amenant l’accordéon à ce niveau musical Dominique Emorine et Roman Ibanov permettent de s’élever dans la connaissance d’un Art qui, tout compte fait, se concrétise avec seulement sept petites notes de musique. Merci à ces deux Artistes d’avoir offert ces instants de bonheur musical.

 

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