Slah Zaïbi expose à Tabarka : « Je reste dans la réalité, le présent, les scènes de la vie

Tabarka : Touwensa (Mokhtar TRIKI)

Cette fois-ci, l’artiste peintre autodidacte et avocat Slah Zaïbi est l’invité de la Section Régionale des Avocats du Kef  à l’occasion du séminaire autour de «  la situation foncière et le développement dans le Nord Ouest » organisé à Tabarka du 25 au 27 avril 2014.

Le peintre a en effet répondu oui à cette invitation en exposant ses œuvres dans plusieurs espaces de l’hôtel de séjour. Quelques soixante dix tableaux dont une trentaine tous récents et de toutes dimensions ayant pour thèmes la réalité, le présent et les scènes de la vie.
 

Selon Slah et parlant de la technique : «  J’aime aujourd’hui, à texturer mon canevas pour lui donner plus de relief, plus de volume. J’y incorpore même quelquefois du cordage. Quant à mon inspiration, elle est figurative. Je reste dans la réalité, le présent, les scènes de la vie avec un penchant pour les couleurs chaudes, pays chauds, paysages chauds ».
 

A une question relative à ses idées, notre invité ajoute : « Le geste de peindre s’apparente chez-moi à l’évasion, au rêve. Il me permet de m’aventurer dans l’incertitude. Au départ, il y a la toile blanche, puis viennent les premières touches de couleurs. C’est le début de l’évasion. Peu à peu, le sujet prend forme, un univers se construit, enfin vient l’instant de l’incertitude, l’instant final, troublant, où il s’agit de décider si le tableau est terminé ou non ».
 

Pour le peintre Slah Zaïbi, l’autodidacte est souvent conduit au savoir grâce à la pratique. C’est en réalisant les choses, donc en « mettant la main à la pâte » qu’on acquiert des connaissances, d’où l’importance de l’apprentissage par la pratique. Il ajoute par ailleurs « Dans la vie quotidienne, l’autodidacte respecte souvent la réussite socio-professionnelle d’une personne qui ne devait normalement pas s’élever dans l’hiérarchie sociale ».
 

 L’autodidacte, est parfois un génie par le fait qu’il n’a besoin de personne pour le conduire sur le chemin de la recherche de la connaissance, bien qu’il sache piocher par ici par là la nourriture dont il a besoin.
                                        
    

 

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