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En application des dispositions du paragraphe premier de l’article 74 du code des Télécommunications, le Président de l’Instance nationale des télécommunications a adressé, le 14 juillet 2014, une mise en demeure au fournisseur de services « Somatel ». Dans cette interpellation, il l’ordonne de se conformer aux dispositions de l’article 3 du code des télécommunications et l’article 6 du cahier des charges fixant les conditions de fourniture des services des télécommunications de contenu et services interactifs et l'autorisation aux abonnés de Tunisie Telecom et Orange Tunisie d’utiliser le service fourni via le numéro court 85901.
Le numéro court en question est celui utilisé par l’émission Dlilek Mlak qu’anime chaque soir sur Ettounsiya Sami Fehri.
Vu que la mise en demeure n’a pas été respectée et que Sami Fehri a continué à produire son émission en exclusivité avec l’opérateur téléphonique Ooredoo, le conseil de la concurrence a été saisi en référé par Orange Tunisie et ce pour concurrence déloyale. Un verdict a été prononcé à ce sujet le 18 juillet. Il somme Somatel d'arrêter toute transaction et toute publicité avec la chaîne Ettounsiya et Cactus Prod jusqu'à ce qu'il y ait un jugement sur le fond de l'affaire.
Par ailleurs, et sur un autre plan, des concurrents de la chaîne sont en train de s’interroger sur la légalité du contrat liant la société produisant Dlilek Mlak et Cactus Prod qui offre ses studios à cette émission. A quel titre une société confisquée par l’Etat conclut-elle des contrats de gré à gré pour la production d’émissions avec un producteur privé ? « Cactus, qui appartient de fait à l’Etat, a produit beaucoup d’émissions déficitaires durant l’année. Maintenant qu’il y a Ramadan et qu’il va y avoir des recettes publicitaires, voilà qu’on conclut un contrat avec un privé qui ramasse tout le cash ! Pourquoi ces studios appartenant à l’Etat ne sont pas proposés à d’autres producteurs de la place ? Pourquoi profitent-ils uniquement à des sociétés et des personnes bien déterminées ? », s’interroge ce concurrent.
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