Tabarka Jazz’Village : L’atelier de percussion où le djembé fait rage

Tabarka : Touwensa (Mokhtar TRIKI)

C'est un tambour à une peau (de chèvre ou d'antilope) que l'on joue à mains nues et dont le spectre sonore très large génère une grande richesse de timbre. La forme évasée du fût viendrait de celle du mortier à piler le grain.

Avec ses rythmes éclatants, il est par excellence l’instrument lié à la danse. Le djembé est présent aux diverses manifestations sociales lors des fêtes traditionnelles : baptêmes, circoncisions, fiançailles, mariages, funérailles, assemblées, fêtes de masques, fêtes agricoles (labours, semailles, récoltes), …
 

A l’occasion de cette nouvelle édition de Tabarka Jazz’Village, Jai eu le plaisir de rencontrer le jeune Abdoulaye Traoré, musicien percussionniste venu animer l’atelier de percussion au village de jazz de Tabarka. Entretien :
 

* Présentez-vous aux lecteurs de notre journal.
 

- Je suis musicien percussionniste, résident à Tunis depuis maintenant deux ans. J’enseigne la musique au sein d’une association ATIKA à El Menzah à Tunis.
 

* Que faites-vous à Tabarka ?
 

- Je suis invité par YAZ production pour initier la percussion aux festivaliers à l’occasion de cette édition Tabarka Jazz’Village.
 

* Sur quelle percussion travaillez-vous ?
 

- la percussion en rapport avec le jazz et avec le djembé. C’est un instrument facile à manipuler et accessible à Tous.


* Comment vous avez trouvé le public ?
 

-  Très accueillant et très sensible à la musique et veut apprendre les rythmes africains. En un mot : motivé.
 

* A Tunis, en dehors de votre travail habituel, que faites-vous ?
 

- De la musique, rien que la musique. Je fais partie d’une troupe qui s’appelle « Mamma Africa » et je joue avec mon instrument préféré le djembé qui est devant vous.
 

* Que dites-vous au public tabarkois ?
 

- Apprenez la musique et n’allez pas au café et bonne chance à tous et merci pour votre accueil

 

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