Comme dit le proverbe « Plus c’est connu, mieux ça vaut ». Atef Lakhoua est bien connu à Tabarka et c’est pour cette raison que la foule a déferlé sur l’Esplanade à l’occasion de la clôture de Tabarka Jazz’Village 2014. Une clôture en apothéose avec ce jazzman qui nous a promenés dans d’autres cieux avec son programme riche en musique vibrante, des chants doux et des paroles touchantes. Il a joué pour le plaisir des mélomanes de Tabarka et ses hôtes, plus d’une dizaine de chansons des grandes vedettes de la planète mêlant jazz, soul, rock et autres couleurs musicales : « smooth » de Santana, « Crush of love » de Satriani, « Still got the blues » de Gary Moore, « High way » de ACDC, « Black Magic », « It’s my life »…
 

Atef Lakhoua dévoile un jazz particulier, plein d’idées qui dépasse la somme des apports individuels et la véritable force de ce jazzman est de laisser mûrir l’auditeur, quitte à le laisser sur le bord de la route. Ce groupe rafraîchissant de jeunes musiciens ouvre grand les oreilles à la musique improvisée, passée ou actuelle, sans oublier les autres musiques. « Notre musique pourrait être considérée comme appartenant à la catégorie du jazz » a déclaré Atef Lakhoua qui ajoute encore « Nous avons considéré que la jazz, vu comme un cadre, serait trop limité pour la musique multi face que nous souhaitons jouer, et nous avons décidé de casser certaines de règles du jazz traditionnel. Nous voulons, par l’improvisation, faire une musique forte issue du mélange des éléments qui nous tiennent le plus au cœur. »
 

Un mélange authentiquement occidental de vitalité, d’énergie, de musicalité et d’optimisme irréductible : Une grande fresque pour tous les amoureux des musiques du monde. Atef Lakhoua, accompagné de cinq musiciens, a enflammé son public avec ses plus grands succès résolument torrides et festifs.
 

A la saison prochaine avec cette nouvelle conception du festival mais avec aussi d’autres figures du monde du jazz et au « Théâtre de la Mer », pourquoi pas ?