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De la Bibliothèque au siège d’ « Oxygène »
Toujours et dans le même cadre, quelques livres sont mis à la disposition des membres de l’Association, organisatrice de cette fête du livre, pour les inciter à la lecture, devenue à notre époque une monnaie rare. Et de suite une discussion est ouverte avec l’invité de l’Association et ses accompagnateurs autour de deux axes à savoir la motivation à la lecture et l’édition du livre. M. Chebbi n’a pas manqué d’enregistrer son enchantement quant au retour au livre et à la lecture. « Pour favoriser davantage la relation livre-lecteur, a-t-il ajouté, il faut aller plus loin. Amener avec vous le livre dans les cafés, à la plage, à la campagne, aux établissements scolaires et dès le plus jeune âge car la lecture ça s’apprend comme les autres matières et puis ça devient une tradition. Il faut amener les élèves, les jeunes à la bibliothèque. Présenter une nouvelle parution et organiser une table ronde avec l’écrivain ou l’éditeur rapproche les lecteurs et les motive.
Et faute de temps, le sujet de l’édition a été vite soulevé car les membres de l’association « Oxygène » sont en train d’élaborer un travail sur le sujet de la violence et désire le publier.
Le second volet de la discussion se rapportait à la violence et la culture du dialogue, un sujet qui a pris beaucoup de temps et d’encre aussi pour éduquer la société civile devenue agressive depuis et après la Révolution, et cela est dû à plusieurs facteurs dont le droit à la parole et la liberté d’expression. L’animateur de la discussion M. Chebbi a donné quelques exemples vécus en Tunisie et n’a pas manqué de remarquer que ce genre de problèmes peuvent être résolus avec la patience, avec la discussion et la conviction car notre société a perdu la confiance durant les temps de la dictature. Mais ajoute-t-il « le peuple tunisien est très compréhensif et avec la discussion et la finesse, on peut aller très loin avec lui ».
Joindre l’utile à l’agréable
Et comme dit l’adage : « Après l’effort, le réconfort ». Le réconfort était une merveilleuse ballade dans la nature sauvage, aux Aiguilles, don du bon Dieu et de la nature pour Tabarka. Là encore, la caméra, les appareils à photos les portables étaient présents pour archiver cette belle rencontre littéraire et artistique printanière
