Lââm : enfant battue, affamée et placée en foyer… Elle raconte…

Lââm est revenue avec pudeur sur son enfance difficile à Paris, ce samedi 11 avril dans l’émission de Thierry Ardisson, Salut les Terriens.

Il y a quelques jours, Lââm était reçue en grandes pompes au palais de l’Elysée . D’origine tunisienne, l’interprète du tube Je veux chanter pour ceux était invitée à l’occasion de la visite officielle du président Beji Caid El Sebsi. Elle a même eu droit à son selfie avec François Hollande : c’est dire si celle que l’on réduit parfois à "la chanteuse aux chapeaux", fervente défenseure des Enfoirés et des Restos du Cœur , est toujours appréciée.

Mais avant de dîner à l’Elysée, elle en a parcouru du chemin. Invitée dans Salut les Terriens ce samedi 11 avril, Lââm s’est confiée sur son enfance difficile au micro de Thierry Ardisson. A propos de son père, immigré de Tunisie ave sa mère, elle précise seulement : "Ce n’était pas un blédard. Il n’était pas éduqué". Quant à sa mère, elle acquiesce quand Thierry Ardisson la décrit comme une femme en pleine désillusion. Vingt ans plus jeune que son mari, elle se retrouve avec sept enfants à Montreuil, elle qui rêvait de devenir une star de danse orientale en Tunisie.

 

Départ heureux...

Quand le présentateur déclare : elle se vengeait sur les gamins, Lââm avoue : "C’était une femme très violente et malheureusement pas tout le monde est fait pour être parent". A l’âge de six ans, elle est placée dans un foyer de la DDASS avec ses frères et sœurs. Aujourd’hui, elle en tire du positif : au moins, elle mangeait à sa faim, car elle confie : "On crevait la dalle chez mes parents".  

Ce n’est que 18 ans plus tard qu’elle reverra sa mère. Virée du domicile conjugal par son mari après une histoire d’adultère, celle-ci quitte sa famille. Un jour qui est resté gravé dans le souvenir de Lââm : "Quand elle part, je me dis : 'C’est le plus beau jour de ma vie'. Je sais que c’est dur de dire ça de sa mère, mais c’est vrai qu’on a fait la fête parce qu’elle était très dure."
La "première Madonna arabe"

Pour garder espoir pendant ses années en foyer, la jeune Lââm s'accroche à son rêve de devenir chanteuse : "J’étais avec mes copines au foyer, j’avais 14 ans et c’est vrai que personne croyait en mon rêve de devenir chanteuse et elles me disaient que je n’y arriverais jamais, et je leur disais : 'Vous verrez un jour, je serai la première Madonna arabe'" ! Après avoir pris des cours de chant et avoir suivi une formation de deux ans, elle connaîtra enfin le succès. Une belle revanche !

 

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