Le court métrage de 25 minutes essaie de dresser un état des lieux des droits de la femme engagée dans la scène politique en Tunisie et des difficultés auxquelles elle fait face, à travers un zoom sur l’expérience de la Ligue des électrices tunisiennes (LET) qui s’emploie à promouvoir le leadership féminin dans le pays.

« Loin des beaux discours et des slogans trompeurs, le film évoque la place de la femme active dans la vie publique et son vécu quotidien » a relevé la cinéaste dans une note de présentation.

Ce film porte un titre symbolique dans la mesure où il fait référence à l’ouvrage célèbre du grand penseur et réformateur tunisien Tahar Haddad « Notre femme dans la Chaariaa et la société ».

A travers cette oeuvre, la réalisatrice a mentionné avoir voulu faire une recherche sur la véritable place qu’occupe la femme tunisienne dans la sphère politique à travers les activités de l’une des associations en l’occurrence la ligue des électrices tunisiennes en menant des entretiens avec des femmes militantes pour pouvoir cerner leur degré d’engagement politique et leurs ambitions.

Créée en 2011, la ligue des électrices tunisiennes a été fondée par des activistes dans divers domaines en vue de sensibiliser les femmes quant à leurs rôles dans l’exercice démocratique mais aussi les jeunes des deux sexes dans l’édification de la démocratie naissante en Tunisie.