Dans son papier introductif, l’intervenante a déclaré que « depuis la révolution (14 janvier 2011) le nombre d’associations a pratiquement doublé. On en compte aujourd’hui plus de 18000. Le climat de liberté permet ce foisonnement, grâce à un nouveau cadre juridique défini par le décret loi 88 daté du 24 septembre 201. Mais cela ne va pas sans problèmes. La plus grande nouveauté intervenue dans le paysage associatif tunisien tient dans l’apparition d’associations opérant dans des domaines jusque là entièrement occultés, reniés comme le racisme, la question berbère... C’est ainsi que pour la première fois en Tunisie une association, en l’occurrence ADT (Association pour l’égalité et le développement, fondée par les citoyens de Tabarka, prend en charge la défense des intérêts des la ville et de se habitants et surtout les chômeurs). Une autre association revendique la reconnaissance de la région touristique et le développement de son aéroport international afin d’encourager les promoteurs à s’installer.
Tout cela ajoute Mme Sihem demande un effort médiatique tous genres confondus pour atteindre les objectifs visés.
L’Association d’Histoire et d’Archéologie de Tabarka compte sur la présence massive de ses adhérents ainsi que tous les membres du tissu associatif afin de consolider des liens de travail communs solidaires et durables.