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«Et la santé, surtout !» On peut sourire de cette petite phrase, si souvent entendue… Pourtant, c'est bien cela que les Français souhaitent en priorité des priorités à leurs proches. C'est ce qui ressort d'une enquête réalisée par Ifof/Capital image, en cette fin d'année 2014. Un sondage qui en dit assez long, finalement, sur ce que nous sommes vraiment, et sur les valeurs qui nous semblent les plus importantes. Et en définitive, cela ressemble à des valeurs éternelles !
Voici donc ce que nous souhaitons le plus !
La santé : 71%
Pour 71 % des Français, être en bonne santé est le plus important pour être heureux. Plus précisément, 66 % des Français citent le fait de se sentir bien dans leur tête, avoir le moral, 57 % définissent la bonne santé comme simplement ne pas souffrir de maladie grave ou d'infirmité et 52 % déclarent que la bonne santé est le fait de se sentir bien dans son corps, avoir de l'énergie.
Pour Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop. «Bien sûr que d'avoir la santé, c'est ne pas avoir de maladie grave, mais pour les Français, la santé morale et psychique prime avant tout». Et voilà pourquoi, naturellement, 96 % des personnes interrogées ont répondu qu'elles souhaitaient, également, une «bonne santé» pour la nouvelle année. Près d'1 personne sur 2 (49 %) le fait systématiquement. «Les Français sont très traditionnels. En effet, souhaiter la nouvelle année est une tradition ancienne, typiquement hexagonale. Et puisque la santé est le ressort du bonheur, ils souhaitent une année heureuse et une bonne santé en toute sincérité», explique Frédéric Dabi.
Mais le souhait d'une très longue espérance de vie ne constitue pas une définition de la «bonne santé» pour les Français, si ce n'est 13 % d'entre eux.
«On aurait pu penser que la définition de la santé était une définition purement physique, matérielle comme la définition de l'OMS. Dans cette étude, c'est le bien-être moral qui ressort. Même si on a des pépins de santé, avoir le moral, regarder la vie avec intérêt, avec attrait permet de les surmonter», explique le philosophe Pierre-Henri Tavoillot.
Amour : 50%
La moitié des Français considèrent que la clé du bonheur, c'est le fait d'être en couple, amoureux. Et ce pourcentage grimpe chez les plus jeunes ! En effet, 57 % des 18-24 ans accordent autant d'importance à l'amour qu'à être en bonne santé pour accéder au bonheur. On peut cependant supposer qu'à cet âge tendre, on s'imagine immortel, et les problèmes de santé sont encore très loin devant, alors qu'on nage en plein dans les vicissitudes sentimentales ! Entre 18 et 25 ans, on pense effectivement davantage à trouver l'âme sœur qu'à soigner son arthrose.
Vont-ils chercher l'âme sœur dans un réveillon ? En tout cas, les 18-25 ans vont, pour un tiers, le fêter entre copains, 16 % en famille seulement.
Enfants : 29%
Pour 29 % de nos compatriotes, le bonheur, c'est d'avoir des enfants. Le chiffre peut paraître faible, mais cela traduit l'attachement des Français à la famille, qui reste pour eux le hâvre du bien-être. L'amour et les enfants ? «Nous sommes sortis du conflit générationnel présent dans les années 60. Nous avons une convergence des valeurs entre les jeunes et les plus âgés qui est tout à fait impressionnante. Ce trio de tête (santé – amour – enfants) caractérisant le bonheur est intergénérationnel», explique Pierre-Henri Tavoillot.
«On est dans une dimension tout à fait consensuelle.»
Argent : 21%
Manifestement, pour nos concitoyens, l'argent ne fait pas le bonheur, comme dans les chansons de Zaz. Un Français sur cinq seulement estime que «gagner suffisamment d'argent» est une condition indispensable au bonheur. Elle vient donc loin derrière la santé ou l'amour. Voilà qui peut sembler rassurant dans une période de crise, où les valeurs économiques écrasent pratiquement tous les débats.
On peut malgré tout s'interroger sur la totale sincérité d'une telle réponse. On sait que les Français, contrairement aux Américains, détestent parler d'argent, surtout de leur argent. Et préfèrent laisser croire qu'ils prennent ces questions bassement matérielles pour quantité négligeable…
Travail : 17%
Pour 17 % des Français, la principale source du bonheur est le fait d'exercer un travail intéressant. Là encore, voilà une approche matérialiste qui est distancée par l'approche affective : la famille, l'amour, mieux que l'argent ou le travail.
Mais d'autres études montrent l'inverse, et soulignent à quel point pour nos compatriotes, il est important non seulement d'être heureux au travail, mais de s'y réaliser.
En mai dernier, une enquête Ipsos faisait apparaître que 88 % des Français se déclaraient heureux au travail même si les trois quarts d'entre eux estiment y passer trop de temps.
Maison : 11%
Encore une fois, ce résultat est paradoxal, car dans ce sondage sur les vœux des Français, le fait d'avoir une maison ou un appartement est source du bonheur pour seulement 11 % des personnes interrogées. En même temps, un sondage réalisé en avril indique que 91 % de nos compatriotes considèrent qu'il est préférable d'être propriétaire de sa résidence principale.
Famille : 32%
On n'y pense pas forcément, mais le réveillon a aussi ses exclus… ou ses rebelles. Un Français sur 10 ne pense pas fêter la nouvelle année. ? 5 % seront seuls,? 5 % ne la fêtent pas tout simplement. Pour les autres, parmi les 77 % de Français qui vont célébrer le passage en 2015,? 32 % pensent le fêter en famille. Les plus âgés sont majoritaires,? 20 % vont passer le nouvel an entre amis, essentiellement les plus jeunes (36 % des 18-24 ans contre 13 % des 65 ans et plus)? 13 %, en amoureux,? 12 % avec famille, amis, etc. Et vous, dans quelle catégorie étiez-vous hier soir ?
Etes-vous plutot SMS, téléphone ou carte de vœux ?
Rencontre, téléphone, SMS, cartes de vœux… À chacun, sa manière de souhaiter la bonne année !
? 54 % des personnes interrogées privilégient de voir la ou les personnes pour lui ou leur souhaiter une bonne année de vive voix
? 48 % optent pour un appel téléphonique. 65 % des 65 ans et plus ont recours à ce moyen contre 37 % des moins de 35 ans
? 46 % envoient un SMS, majoritairement les plus jeunes (71 % des moins de 35 ans)
? Moins d'1 Français sur 3 (30 %) envoie un mail ou une carte de vœux électronique. Une manière peu employée par les moins de 35 ans (12 %) mais davantage par les plus âgés.
? Quant à la traditionnelle carte de vœux envoyée par La Poste, 1 Français sur 4 conserve cette tradition ; majoritairement les générations plus anciennes (41 % des 65 ans et plus). La carte manuscrite est délaissée par les plus jeunes (14 % des moins de 35 ans en envoient une).
? Enfin, le recours aux réseaux sociaux pour envoyer un message ou une carte électronique n'est utilisé que par 10 % des personnes interrogées dont 19 % par les 18-24 ans.
«Les Français utilisent avant tout des vecteurs traditionnels comme le dire de vive voix à ses proches, téléphoner. À cette tradition, des usages coexistent avec les nouveaux moyens de communication comme les SMS – l'apanage des jeunes – Internet ou encore les réseaux sociaux», analyse Frédéric Dabi (Ifop).
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