Dépression : l’inflammation du cerveau expliquerait cet état

Cette maladie, la dépression est un trouble mental caractérisé par des épisodes de baisse de moral, elle est souvent accompagnée d’une baisse d’estime de soi, d’une perte de plaisir. Elle peut avoir des répercussions sur le sommeil, l’alimentation et la santé proprement dite. Le travail et l’école peuvent devenir un fardeau, 60 % des personnes atteintes ont un jour tentées de se suicider, cette maladie sournoise est souvent fréquente entre 20 et 30 ans et elle peut avoir un pic entre 30 et 40 ans. La durée de la dépression varie selon les malades et son importance de quelques semaines à plusieurs périodes récurrentes .


L’inflammation du cerveau identifiée pour la dépression
 

Pour cette pathologie souvent décriée, des chercheurs ont apporté la preuve qu’elle serait due à une inflammation, un pas gigantesque vers la compréhension de cette maladie invalidante pour tous ceux qui en souffrent. Une équipe de Toronto (Canada) a démontré que chez les dépressifs, l’inflammation du cerveau était plus élevée de 30 %, cette expérience a été menée sur vingt personnes et les résultats ont montré que ceux qui souffraient de cette pathologie avaient trois régions de leur cerveau enflammées : le cortex préfrontal, le cortex cingulaire et l’insula.
 


Une piste prometteuse pour lutter contre cette maladie

Ces données ont été publiées dans la revue Jana Psychiatri, une piste est mise en évidence par ces chercheurs qui demeure très intéressante, un traitement à base d’anti-inflammatoire pourrait représenter une avancée significative dans le traitement de cette maladie. Les chercheurs du centre pour addiction et santé mentale (CAMH) du Canada admettent que ces nouveaux résultats offrent enfin des moyens concrets pour traiter la dépression si la théorie est validée. De nouveaux travaux devraient se dérouler pour déterminer si des médicaments réduisant l’inflammation du cerveau pourraient mettre fin à des dépressions très sévères.

 

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