En réponse à une question sur la possibilité de refonte de la Constitution, Traoré a affirmé que "les textes actuels ne permettent pas une évolution de manière pacifique".
Traoré a ensuite annoncé une "modification partielle" de la Constitution, estimant que le texte actuel reflète "l'opinion d'une poignée d'éclairés" au détriment du "peuple".
Le Président a déclaré lors de l'interview de vendredi soir que les élections dans le pays ne sont pas une "priorité", contrairement à la question de "la sécurité".
Un an après son arrivée au pouvoir par le biais d'un coup d'État, Traoré a évoqué les élections prévues théoriquement en juillet 2024, déclarant aux journalistes que "ce n'est pas une priorité, je vous le dis clairement, la sécurité est la priorité" dans ce pays.
Malgré sa déclaration selon laquelle les élections ne sont pas une "priorité", Traoré a ajouté que "notre engagement demeure" pour l'organisation de ce scrutin, sans préciser de date.
Il a ajouté : "Il n'y aura pas d'élections concentrées uniquement à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso et dans quelques villes périphériques. Tous les habitants du Burkina Faso doivent choisir leur président".
Il a poursuivi en soulignant la nécessité d'assurer la sécurité, affirmant que "lorsque la sécurité sera garantie, les gens pourront se déplacer librement et aller où ils veulent pour organiser des campagnes".
Des milliers de personnes ont manifesté dans tout le pays vendredi en soutien au régime militaire, appelant à l'adoption d'une nouvelle Constitution.