Les clichés vont encore avoir la vire dure, du moins en ce qui concerne les Français et leur réputation de charmeurs. Car cette étude révèle que 12% de nos compatriotes (contre 7% pour la moyenne mondiale) trouvent l'infidélité moralement acceptable. Sinon, quatre sur dix considèrent tout simplement qu'il ne s'agit pas d'une question de moral.
Pour comparaison, les Allemands sont 60% et les Anglais 76% à estimer qu'il est inacceptable d'avoir une relation extraconjugale.
L'enquête s'est intéressée à ce qui est moralement acceptable ou non. Huit thèmes ont été abordés, à savoir l'infidélité, l'alcool, l'avortement, l'homosexualité, les jeux d'argent, le sexe avant le mariage, le divorce et la contraception. Près de 40.000 personnes ont été sondées.
Dans le monde, après l'infidélité, ce sont les jeux d'argent qui sont les plus incriminés (62%), mais les Français ne sont que 13% à les pointer du doigt. Suivent l'homosexualité (59%) et l'avortement (56%).