Le 15 avril 2012, à l’aéroport de Nice, Horia Ankour qui devait se rendre à Tel Aviv pour une mission humanitaire « Bienvenue en Palestine » fut contrainte de quitter l’avion. Une employée d’Air France lui a en effet demandé si elle était de nationalité israélienne et de confession juive. Suite aux réponses négatives, l’employée a débarqué la militante. Celle-ci décide donc de porter plainte contre la compagnie pour « discrimination ».
Une discrimination confirmée par la justice
Pour Denys Millet, l’avocat général « dans le contexte actuel, on ne peut reprocher à Air France de répondre aux attentes des autorités israéliennes qui interdisent, notamment aux militants pro-palestiniens, l’entrée de leur territoire ». Cependant, Air France est condamnée, le 4 avril 2013 à 10 000 euros d’amendes et à 3000 euros de dommages et intérêts. Suite à ce jugement, la compagnie aérienne décide de faire appel. La Cour d’appel de Paris a délibéré hier, mardi 20 mai : celle-ci confirme le jugement rendu en première instance. Selon Fabrice Pradon, avocat d’Air France « cela n’était pas de la discrimination et ne valait pas une condamnation pénale ».