Le journal cite des sources responsables américaines, indiquant que Hazri, surnommé « l’émir des kamikazes » a levé des fonds de 2 millions de dollars, pour financer Daêch, provenant d’un mystérieux donateur qatari. Cet argent sert à des opérations militaires.
Toujours selon le Dailymail, ces révélations ont suscité des appels à l’Etat du Golfe, pour empêcher ses citoyens d’aider les mouvements djihadistes en Syrie, comme Daêch. En plus de la collecte de fonds, le Tunisien assure le rôle d’émir de l’organisation terroriste au niveau de la région frontalière, entre la Turquie et la Syrie. Il œuvre à faciliter le recrutement et le voyage de combattants pour Daêch.
Ainsi, Harzi aurait reçu de nouvelles recrues étrangères et leur a fourni un entrainement et une formation aux armes légères, avant d’être envoyé en Syrie. Il a aussi facilité le voyage de djihadistes européens vers la Turquie, notamment des combattants venant de Grande-Bretagne, d’Albanie et du Danemark.
Par ailleurs, le terroriste tunisien a organisé des attentats-suicide en Irak et a aidé Daêch dans le développement des capacités de ses combattants, à piéger des voitures et à confectionner des engins explosifs.