Selon BHL.com: La visite de Bernad H.Levy n'avait rien à voir avec la politique Tunisienne

By Touwensa.net / Agences novembre 02, 2014 464

A  en croire l’ article publié sur Bernad-Henry –Levy .com dimanche 2 novembre 2014, Bernard Levy était en visite en Tunisie pour y rencontre des « amis libyens ».

Selon Liliane Lazar Professeure à Hofstra University, Long Island et  auteure de l'article  « au risque de décevoir les tunisiens » la visite de Bernad n’avait rien  à voir avec la politique tunisienne. «  Il était là pour parler Libye, avec quelques femmes et hommes dont certains apparaissent sur une  photo, prise en toute transparence, sans complot ni secret, au restaurant d’un hôtel des environs de Tunis ».

A la gauche de Lévy, Fadil Lamine, président du Conseil de Dialogue National; Gilles Hertzog, le compagnon de tous les combats; Waheed Burshan, rencontré dans le Djebel Nefousa du temps de la révolution libyenne; et Nouri Cheriou, grande figure des Amazirs.  

De quoi selon elle mettre un terme au « délire paranoïaque » qui semble s’être emparé de la Toile tunisienne à partir de l’instant où il a, comme n’importe quel touriste,  Bernad Levy  a foulé le sol de Tunis….

Dans la journée même lepoint.fr a publié une interview exclusive de Bernad Henri Levy  dans laquelle il a précisé que « Quelques dizaines d'islamistes ou, peut-être d'exilés khadafistes, qui m'attendaient à l'aéroport et s'indignaient de voir un "sioniste" (poser son sale pied sur le sol du pays. Mais l'événement, s'il y en a un, c'est ce qui a suivi. Et c'est ce vent de haine et de folie qui s'est mis à souffler dans les rédactions, sur la Toile, sur les réseaux sociaux. En quelques heures, j'étais devenu, dans le meilleur des cas, je veux dire dans les journaux convenables, un "intellectuel juif", ou un "agent sioniste", venu semer le désordre et déstabiliser, à moi tout seul, la jeune démocratie tunisienne… »

Interrogé  précisément sur « son expulsion il a tenu à préciser ceci  « Vous plaisantez ! Vous imaginez un citoyen français expulsé comme ça, sans raison, par un pays ami et, de surcroît, démocratique? Et où en serions-nous si les autorités tunisiennes, sorties victorieuses de leur bataille électorale contre les obscurantistes et les nostalgiques de la dictature, cédaient à la pression, je ne dis même pas de la rue, mais de quelques poignées de fanatiques drogués à l'antisémitisme le plus enragé? … Je suis parti quand ma réunion libyenne s'est terminée.

Pour finir il a  constaté « une fois de plus qu'une démocratie ce n'est pas seulement des élections. C'est aussi une culture. Une révolution lente des mentalités. Des digues contre la boue qui, elle aussi, profite de la liberté pour remonter à la surface. Et il reste en Tunisie, comme dans le reste du monde arabe, beaucoup à faire de ce point de vue. »

Source Lepoint.fr

 

 

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