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Des dizaines de milliers de Tunisiens et de Tunisiennes se sont rassemblés vers midi, à l’avenue Habib Bourguiba, au centre-ville de Tunis, pour crier «Dégage», au gouvernement provisoire dominé par le parti islamiste Ennahdha.

Deux ans après les élections du 23 octobre 2011, les avis restent partagés sur le rendement des gouvernements de la Troïka qui ont connu de profondes crises politiques et économiques marquées par les assassinats politiques et la récurrence d’actes terroristes.

Un caporal-chef de la garde nationale a été blessé, lundi soir, à Ouled Meliz, gouvernorat de Jendouba (nord-ouest) par une balle de fusil de chasse, tirée à partir du toit d’une maison. Le tireur a disparu dans la nature.

Le mouvement Tamarod (Rébellion) appelle à manifester, le mercredi 23 octobre, contre «un gouvernement illégitime depuis une année, responsable de l’impasse politique, de la crise économique et de l’insécurité avec, notamment, la montée du terrorisme».

Suite à plusieurs péripéties, les journalistes de La Presse de Tunisie ont procédé, vendredi 18 octobre 2013, à l’élection de deux nouveaux rédacteurs en chef, sachant que deux candidats postulaient pour chaque poste.

Les trois présidents, Moncef Marzouki, Ali Laârayedh et Mustapha Ben Jaâfar, présents aujourd’hui, vendredi 18 octobre 2013, à la caserne de Laâouina pour assister à la cérémonie d’hommage aux deux membres de la garde nationale tués hier par des groupes terroristes armés, ont été « dégagés » et traités de « lâches » par des membres du syndicat des forces de la sûreté intérieure.