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Les forces de sécurité ont arrêté, lundi 5 mai 2014, huit individus impliqués dans le rationnement de la cellule terroriste retranchée dans les monts de Chaâmbi et de Selloum, en nourriture, en téléphones portables, en appareils photo et en moyens financiers qui ont été saisis, a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué publié ce mardi 6 mai 2014.

Le président tunisien Moncef Marzouki a promis mardi une amnistie aux jihadistes se rendant et n'ayant pas de sang sur les mains, lors d'une visite au mont Chaambi où l'armée traque depuis 2012 un groupe qui serait lié à Al-Qaïda.

Les forces de l’armée ont tiré, dimanche soir 4 mai 2014, sur deux individus qui n’ont pas voulu obtempérer à l’ordre de s’arrêter dans la zone militaire fermée (gouvernorat de Kasserine), ce qui a causé la mort du premier alors que le second s’est enfui, selon une déclaration du porte-parole officiel du ministère de la Défense nationale, le colonel-major Taoufik Rahmouni à la TAP ce lundi matin.

L’ancien chef du gouvernement Hamadi Jebali a accordé dimanche 4 mai 2014 une interview au quotidien londonien arabophone Asharq Al Awsat parue à la une sous le titre « Je ne me présenterai pas à la présidentielle au nom d’Ennahdha ».

ARTICLE 19, BBC Media Action, Community Media Solutions (CMS), La Fondation Euro-méditerranéenne de Soutien aux Défenseurs des Droits de l’Homme (REMDH), International Media Support (IMS), Reporters sans frontières (RSF), la fondation Hirondelle, la Coalition Civile pour la Défense de la Liberté d’Expression, l’Association « Vigilance » pour la démocratie et l’État civil, le Syndicat Tunisien des Radios Libres (STRL), la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme (LTDH) expriment leur soutien à la Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle (HAICA) et réitèrent leur plein appui à ses efforts pour la régulation de la scène audiovisuelle, en vue de garantir l’indépendance, le pluralisme et la diversité des médias en Tunisie.

Le syndicat des magistrats tunisiens a décidé, à l’issue de sa réunion du vendredi 2 mai 2014, de poursuivre en justice le député Abderraouf Ayadi selon la TAP. Selon la TAP, une plainte sera déposée à l’encontre de M. Ayadi pour diffamation, incitation à la violence contre les juges et atteinte à la justice.