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Il y a trois ans ce lundi, le 14 janvier 2011, Ben Ali prenait la fuite après la révolution tunisienne. Depuis, la Tunisie tente de sortir d'une période de transition difficile : blocages politiques, crise économique, insécurité... Le gouvernement islamiste, au pouvoir, déçoit. Dans ce contexte, d'anciens proches de l'ex-président tunisien reviennent en politique. Des cadres du parti aujourd'hui dissous, le RCD, qui se retrouvent aujourd'hui à la tête ou conseillent de nouveaux mouvements politiques.

Les Tunisiens sont, on le sait, de grands consommateurs de boissons alcoolisées. Et leur consommation a augmenté au lendemain de la révolution de janvier 2011. En raison, sans doute, de la crise dans le pays.

La fête d'El Mouled ou la naissance du Prophète Mohamed, salut et bénédiction de Dieu sur lui, fait couler beaucoup d'encre. Certains la considèrent, comme une aberration ou une innovation/Bedaa. D'autres, en revanche, voient en elle, une occasion de retracer le caractère de ce messager, de puiser dans ses sentences et de s'inspirer de sa grandeur d'âme.

Une cérémonie religieuse a été organisée, dimanche soir, à la mosquée Okba Ibnou Nafaâ, à Kairoun, à l'occasion de la célébration de la fête du Mouled (Naissance du prophète).

« Ben Ali n’avait jamais donné l’ordre de tirer sur la foule » a précisé Ahmed Chabir, l’ancien général de l’armée tunisienne qui était l’invité, hier soir dimanche 12 janvier ,de Samir El Ouefi pour le premier épisode de sa nouvelle émission sur la chaîne Ettounsiya Tv. Ahmed Chabir a été invité afin de donner des éclaircissements sur des éventuelles « zones d’ombre » qui ont entouré les événements de la Révolution entre la date fatidique du 17 décembre 2010 et la grande manifestation de l’Avenue Habib Bourguiba à Tunis qui a marqué la journée décisive du  14 janvier 2011.

La quatrième année de la Tunisie du coup du peuple est augurée par la fête populaire qu'est le Mouled célébrant la naissance du prophète. J'y trouve un excellent symbole esquissant à grands traits les caractéristiques du futur de notre pays. En effet, malgré les tentatives de l'islam officiel institutionnalisé de faire de cette fête essentiellement populaire une manifestation de religiosité, elle reste une occasion de plaisirs festifs, à la fois gastronomiques avec les spécialités culinaires bien connues que de convivialité étant une occasion de communions émotionnelles aux couleurs de la spiritualité islamique puisant dans le riche patrimoine soufi du peuple.