Le chef de l’Etat s’est élevé, dans une vidéo, que l’on parle du « dossier tunisien », y percevant « un terme qui n’est pas innocent, » « le peuple tunisien est celui qui tranche ses choix », a-t-il dit.

Lors d’un entretien, hier lundi 03 avril, avec la cheffe du gouvernement, à Carthage, où il a réagi à la polémique sur son absence la toute dernière période, Saïed a souhaité que « la Tunisie parvienne à surmonter sa crise hydrique, financière, économique et sociale », se félicitant des pluies qui sont intervenues, à point nommé, en ce mois de Ramadan.

Il a, par ailleurs, appelé de ses vœux à une politique hydrique, imputant la situation actuelle « à une négligence et un laisser-aller, remontant à des dizaines d’années ».

Le chef de l’Etat a accusé, d’une manière allusive, les pays occidentaux « d’être à l’origine du réchauffement climatique, de ne pas avoir restitué l’argent spolié ».

Comme il s’en est pris à « ceux qui bloquent le processus de réconciliation pénale de l’intérieur, ainsi qu’à ceux qui se jettent dans le giron de l’étranger, car, ils ont intériorisé le statut de colonisé ».

Il a reproché à ses détracteurs de ne pas présenter des idées, « mais ne font que rassembler une dizaine de personnes devant le théâtre municipal. Pourtant en 2013, il s’invectivaient au Bardo, aujourd’hui, ils sont devenus des alliés et complotent contre l’Etat et la paix civile ».