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Tabarka : Touwensa- Mokhtar TRIKI
L'injustice infligée aux travailleurs de la Faïencerie de Tabarka En 2006, plusieurs ouvriers de la Faïencerie, corvéables à merci, ont été licenciés. La direction, quant à elle, a invoqué des contraintes économiques, pour justifier ce limogeage. Depuis lors, ces pères de familles, pour la plupart, ont connu la traversée du désert. Les uns se sont endettés pour survivre. Et les autres ont contracté des prêts, à n'en plus finir.
C'est la débâcle! Face à un patron, soutenu par le régime d'alors, Ils n'avaient trouvé aucune résonance à leurs revendications.
L'Inspection du Travail, tout comme les instances judiciaires, étaient intimidées par les accointances de l'homme d'affaires, connu du sérail.
Profitant de son aisance financière, il a donné libre cours au chantage. Ainsi, s'est-il débarrassé de cette main d'ouvre, exploitée jusqu'au trognon, sans coup férir. Les primes d'éviction, que certains ont perçues étaient, pour ainsi dire, dérisoires. Elles ne couvraient guère les trois décennies de labeur, pour bon nombre de révoqués, ayant trimé comme des bêtes de somme. Face à l'autisme d'une direction, insensible aux souffrances de ces employés, en rade, quelques licenciés ont eu recours à une grève de la faim, pendant plus de deux mois dans l'enceinte de l'Etablissement. Mais en vain! "La raison du plus fort est toujours la meilleure". Bien sûr, il convient de s'abstenir de s'attarder sur les aspects juridiques de ce dossier. Car ceci, sera l'apanage de la Justice post révolutionnaire. Aussi bien la Magistrature que l'Avocature, deux instances, normalement rehaussées par la nouvelle Constitution, déchiffreraient tant le contenu du Statut Légal de l'Entreprise précitée que l'adéquation/l'inadéquation de la Convention Collective, utilisée par le patron précité, à l'époque, comme un épouvantail ou une épée de Damoclès, aux fins de contenir le débrayage des ouvriers mécontents. Aujourd'hui, ces ouvriers déçus sont en passe de préparer une marche pacifique de contestation, dans l'espoir de recouvrer leurs droits et de voir s'appliquer le principe d'une équité escomptée. Surtout que le sceau, portant la mention: Faïencerie de Tabarka, est utilisée ailleurs. A t-on fait cas des Procès-verbaux, dressés, au moment de remercier les ouvriers, arguant du fait que cette Faïencerie, se colletait avec des difficultés économiques? S'agissait-il d'une supercherie? Affaire à suivre!
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