Suite à leur arrestation, les réfugiés ont été emmenés au centre de rétention de Wardiya, qui est réservé aux étrangers en situation irrégulière. Cela alors même que le gouvernement tunisien avait promis, dans un communiqué de presse publié en juillet 2014, que tous les réfugiés de Choucha auraient droit à des cartes de séjour tunisiennes.
Ces cartes de séjour n'ont non seulement jamais été octroyées, mais le gouvernement enferme maintenant ceux qui devaient en être les bénéficiaires. La Tunisie devra t'elle s'abaisser au rang des pays européens qui maltraitent, enferme et expulsent les Tunisiens et autres étrangers sur son sol?
Devant cette situation absurde, le FTDES demande:
- la libération immédiate des 20 réfugiés arrêtés hier soir
- l'octroi, dans les plus bref délais, de cartes de séjour à tous
les réfugiés de Choucha comme prévu par le gouvernement en juillet 2013.
- l'application de l'article 26 de la Constitution pour tous les réfugiés de Choucha et de toute la Tunisie.