Un tel processus vise « à instituer un pouvoir personnel absolu, torpillant les libertés et la compétition démocratique honnête, instituant un parlement formel, et des institutions sans prérogatives et dénuées de tout rôle de contrôle du pouvoir absolu du président. »
Dans un communiqué rendu public, à l’issue de la tenue de son bureau exécutif mercredi dernier, sous la présidence de Rached Ghannouchi, le mouvement dénonce avec fermeté, « le blocage du mouvement judiciaire, par Kaïs Saïed, dans un précédent grave dans l’histoire du pays’.
Il pointe « les pressions exercées par le ministère de la Justice sur les magistrats pour servir l’agenda du pouvoir, en s’appuyant sur l’inspection générale afin d’engager des poursuites judiciaires contre les magistrats démis de leurs fonctions, indûment et ignorant les jugements du tribunal administratif. »
Ennahdha dénonce, par ailleurs, les campagnes visant la liberté d’expression, et les droits de l’homme contre les journalistes, les blogueurs, les députés, les maires…ainsi que les jugements contre les protestataires pacifiques contre les conditions sociales.