Le Tribunal a statué dans une procédure d’urgence. Sa décision est maintenue jusqu'à l'examen de la plainte formulée par le comité des supporters de l'Espérance sportive de Tunis, contre la présidence de la République.
Depuis sa sortie, l’ouvrage est au centre de la polémique en Tunisie. Il comporte les noms de plus de 500 personnes physiques, en plus des entreprises et des associations, qui « contribuaient à soigner l’image de marque de l’ancien régime » déchu en 2011.
En décembre dernier, un juge d’instruction avait déjà signé « une ordonnance interdisant la publication de documents ou données en rapport avec des abus et autres dysfonctionnements qui se seraient produits à l’Agence tunisienne de communication extérieure (Atce) et qui font l’objet d’une procédure judiciaire ».