Essebsi a réaffirmé l'attachement de son parti à l'initiative de l'Organisation syndicale qui, a-t-il dit, est «devenue un enjeu clé autour duquel se mobilisent les différentes sensibilités politiques et démocratiques et les composantes de la société civile».
Il a également souligné que sa rencontre avec le SG de l'UGTT a donné lieu à "un échange de vues sur la conjoncture actuelle dans le pays, faisant remarquer que la Tunisie doit surmonter, dans les plus brefs délais, cette situation, notamment face à la crise économique suffocante, à l'incapacité de contenir le phénomène du terrorisme, à la dégradation de la situation sociale, à l'amplification du chômage et à la poursuite de la marginalisation des régions déshéritées".
Par ailleurs, à une question d'un journaliste sur une éventuelle rencontre avec le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, le président de Nidaa Tounès a sèchement répondu: «Je suis libre de rencontrer qui je veux».
Pour sa part, le secrétaire général de Nidaa Tounes, Taieb Baccouche, a estimé utile de garder toujours espoir de trouver une issue à cette crise, malgré l'échec des concertations. Dans les prochains jours, les parrains du dialogue vont expliquer à l'opinion publique les motifs de cet échec et en déterminer les responsabilités.