Cette déclaration a été faite au cours d’une intervention du leader politique sur la chaîne en langue arabe Sky News, hier, dimanche 1er juin 2014.
« Il existe actuellement, outre les groupes activistes qui sont retranchés dans les zones montagneuses et qui perpètrent des actions meurtrières, une forte présence de cellules dormantes dont il faudra craindre le réveil » a-t-il prévenu.
BCE a jeté sur le mouvement Ennahdha, mouvement majoritaire au gouvernement et à l’ANC, ainsi que ses alliés de la troïka (CPR et Ettakatol), la responsabilité de cet état de fait, soulignant que l’indulgence d’Ennahdha s’expliquait logiquement par l’appartenance de cette dernière à la même famille idéologique que les extrémistes et que leur objectif commun était un projet de société visant à changer le mode de vie des Tunisiens et à remettre ses acquis en question. « Heureusement, a-t-il relevé, la société civile et les partis modernistes ont su préserver les acquis de la nation, non sans quelques difficultés ».
M. Caïd Essabsi a cependant nuancé ses propos vis-à-vis du parti islamiste Ennahdha en indiquant qu’il est un mouvement « relativement moins extrémiste, comparé aux autres groupes qui avaient fini par entrer en conflit pour des raisons non point profondément idéologiques mais plutôt procédurales »
Le leader politique de Nidaa Tounès a jugé indispensable une concertation et une coopération avec les pays voisins pour une lutte efficace contre le terrorisme.