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La demande d’agrément de son accréditation en tant qu’ambassadeur de Tunisie à Paris doit survoler la méditerranée, en ce moment. Dès sa réception, le Quai d’Orsay, attaché à la longue tradition d’amitié et de coopération bilatérale, ne tardera pas à lui réserver la réponse favorable qu’elle mérite. Mohamed Ali Chihi qui dirigera l’ambassade de Tunisie à Paris et coiffera le réseau consulaire en France, ne manque pas d’atouts majeurs pour réussir dans cette mission. Pour la première fois dans son histoire depuis l’indépendance, l’ambassade de Tunisie à Paris sera dirigée par un diplomate de carrière issu directement des rangs, en dehors de diplomates promus secrétaires d’Etat ou ministres, autres membres du gouvernement et grandes personnalités. «Ce retour la diplomatie professionnelle et compétente, avec de grosses pointures discrètes et efficaces, confirme le nouveaux choix de la Tunisie », estime un ancien ambassadeur de Tunisie, nostalgique des premières années de la République.
Le chef du gouvernement Mehdi Jomaa l'a chaleureusement félicité pour sa nomination et lui a prodigué ses "conseils" en véritable lettre de mission. "La Tunisie atttache beaucoup d'importance à ses relations avec la France", lui a-t-il réaffirmé.
Diplomate de carrière, ce quadra très fin qui occupe actuellement le plus haut poste après le ministre, jouit d’une longue expérience, ponctuée notamment par le suivi des dossiers de l’Euromed et de la migration. Très jeune, il avait commencé son parcours à Rome, affûtant ses premières armes avec d’illustres ambassadeurs dont notamment feu Slaheddine Ben Mbarek. Il ira par la suite à Téhéran où il passera six années très intensives puis sera nommé conseiller diplomatique au près de l’ALECSO, avant d’être désigné consul général de Tunisie à Marseille. A partir de la Cité phocéenne, sur l’autre rive de la Méditerranée en face de Carthage, il fera meilleure connaissance de la France et des relations bilatérales.
De retour à Tunis, il sera nommé directeur général des Affaires consulaires, avant d’être promu secrétaire général du ministère. « Tout passe par lui, dans la fluidité et l’efficacité », confie à Leaders un de ses collègues. Sa grande épreuve du feu tout récemment, fut la prise d’otage de deux diplomates tunisiens en Libye. Le ministre Mongi Hamdi qui excellera dans la gestion de l’affaire, confiera des tâches des plus délicates et déterminantes à Mohamed Ali Chihi, le mettant en confidence et l’associant à tous les contacts. A l’approche du dénouement heureux, c’est lui qui partira en avion à Tripoli, rapatrier les otages, dès leur libération. Rien que cette étape fut une grande aventure, apportée par Leaders.
La mission de son prédécesseur Adel Fekih prend fin ce 31 août 2014. Quand le nouvel ambassadeur partira-t-il à Paris ? « Dès qu’il trouvera un bon successeur qui conviendra à son ministre, très attaché à son secrétaire général» glisse un habitué de la maison.
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