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Le ministre de l’Education, Fethi Sellaouti, a déclaré, ce mercredi 11 janvier 2023, que « l’année préparatoire est un objectif stratégique inscrit dans la loi d’orientation de 2022, laquelle prévoit dans son article 10 que l’année préparatoire est une partie intégrante de l’enseignement de base, alors que son article 17 en prévoit la généralisation ».
Intervenu à une conférence régionale à Méhdia, clôturant le projet régional de formation des instituteurs des classes préparatoires, il a ajouté que 20 ans après, « des pas ont été franchis et des avancées réalisées, mais nous n’avons pas atteint la généralisation escomptée, soit les 100 % ».
Une classe préparatoire d’une école publique nouvellement aménagée à Sfax.
Pour l’actuelle année scolaire, 89,5 % des élèves inscrits en 1ère année de l’enseignement de base, sont passés par l’année préparatoire, a-t-il souligné, dans une vidéo mise en ligne sur la page officielle, Facebook, du ministère de l’Education.
« Reste 10 % des enfants qui n’ont pas accédé à ce droit, ce qui requiert encore beaucoup d’efforts », a-t-il dit.
Le ministre a présenté quelques chiffres : 38 % des élèves inscrits cette année en 1ère année primaire ont bénéficié d’une année préparatoire dans les jardins d’enfants, 13 % dans les écoles privées, 28 % dans les écoles publiques, et 10 % dans les écoles coraniques (Kouttebs).
Hassi el-Ferid est au bas de l’échelle
Fethi Sellaouti a indiqué que la répartition nationale en matière d’accès à l’année préparatoire diffère d’une région à une autre, et est variable au sein de la même région.
« Kasserine affiche le taux le plus bas avec 62 %, la délégation de Hassi el-Ferid du même gouvernorat est au bas de l’échelle : 27 % des élèves inscrits en 1ère année primaire uniquement, sont passés par la classe préparatoire ».
Le ministre de l’Education affirme ce mercredi 11 janvier à Mehdia que la priorité de l’école publique,
est de généraliser la classe préparatoire dans les régions reculées.
L’Ariana est, en revanche, en première position avec 98,8 % des élèves ayant suivi une année préparatoire. Mehdia en est à un taux de 82,3 % en deçà de la moyenne nationale, et comme toutes les régions du pays, ce sont les patelins reculés et les zones intérieures qui sont les moins lotis en la matière, a-t-il noté en substance.
Le ministère a expliqué que le ministère de l’Education n’est pas le seul à s’occuper de la classe préparatoire, mais partage cette responsabilité avec les ministères de la Femme et des Affaires religieuses, ainsi qu’avec le secteur privé.
Il a, néanmoins, mis l’accent sur le rôle de l’école publique, en matière de généralisation de la classe préparatoire, notamment dans les régions reculées.
Ce faisant, un cadre de référence pour l’aménagement des classes préparatoires, ainsi que des documents de référence ont été élaborés par des compétences tunisiennes portant sur la méthodologie devant être suivie, seront généralisés à toutes les classes préparatoires, histoire de garantir l’égalité des chances entre tous, a-t-il promis.
Le ministre de l’Education a, in fine admis, qu’un 1er cycle d’enseignement de base de 07 ans est très long : « Dans le cadre de la généralisation de la classe préparatoire, a-t-on besoin d’un enseignement de base de 07 ans, je pense que c’est très long et ça n’existe nulle part ailleurs, d’où la nécessité de trouver une solution, dans le cadre du développement du dispositif éducatif, ainsi que des programmes, méthodologies et manuels scolaires », a-t-il conclu.
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