Cette démarche est considérée comme une forme de protestation contre les politiques menées par le gouvernement tunisien et un refus des programmes proposés par les partis politiques et les promesses qu'ils font à l'égard des électeurs depuis le démarrage, samedi dernier, de la campagne électorale pour les législatives du 26 octobre.
Les diplômés chômeurs affirment, en effet, que les promesses que font les partis et coalitions de partis débutent avec la campagne et finissent avec la fin des meetings électoraux.
Selon des statistiques publiées récemment par l'Institut national tunisien de la Statistique, le nombre de diplômés supérieurs chômeurs, recensés au premier trimestre de 2014, est estimé en Tunisie à environ 241.000.