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Le président du Syndicat national des journalistes tunisiens Néji Bghouri a publié, mardi 14 octobre 2014, un communiqué dans lequel il a rebondi sur les propos du président de la République, Moncef Marzouki qu’il a tenues lors d’une rencontre avec les membres des coordinations régionales de son équipe de campagne.
Néji Bghouri s’est indigné du discours du président de la République, qu’il a qualifié de « choquant » et au cours duquel il a traité les journalistes de « menteurs », « corrompus » et « ne représentant pas l’opinion des Tunisiens ».
Le SNJT s’étonne de ce discours « dangereux » et de cette « haine » que porte le président de la République à l’endroit des médias et des journalistes. Et de noter que cette méthode d’incitation à la violence qu’emprunte Moncef Marzouki est à même de mettre en péril la vie des journalistes. Néji Bghouri, étonné, a précisé que ce type de propos irresponsables est indigne d’un président de la République, qui plus est, est un est candidat à l’élection présidentielle. Et d’ajouter qu’il s’agit là d’une tentative de poursuivre la manœuvre de soumission des médias notamment les médias publics. « Ceci s’est bien illustré avec les nominations partisanes et le soutien au tristement célèbre sit-in auquel ont participé des islamistes extrémistes poursuivis pour des actes terroristes…En plus de tout ce que tente Moncef Marzouki pour utiliser les médias publics à des fins électorales en sa faveur » souligne Néji Bghouri.
Par ailleurs, le SNJT alerte les activistes et les défenseurs de la liberté d’expression et des médias au fait qu’un certain nombre d’hommes politiques déclinent une mentalité maladive et schizophrène, faussement droits-de-l’hommiste, et attaquent en même temps la liberté d’expression et des médias Des pratiques dont usait le régime despotique, souligne-t-il.
Le SNJT conclut son communiqué en demandant à Moncef Marzouki de présenter ses excuses pour les propos haineux à l’encontre des journalistes. Et d’ajouter que le syndicat fait endosser la responsabilité au président de la République si malheur atteindrait un journaliste et se réserve le droit de recourir à la justice dans ce cas là.
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