La présidence appelle à "une réflexion collective autour d' une loi organisant cette liberté et ce droit, dépassant les insuffisances des législations actuellement en vigueur, et en conformité avec la déclaration universelle des droits de l’Homme et des principes de la prochaine constitution".
La présidence préconise un débat autour de cette loi au sein de la société civile, avec la participation de la profession. Son objectif sera "de préserver le droit des Tunisiens à une information crédible, de protéger la profession de toute instrumentalisation partisane, de l’argent suspect et de protéger les journalistes contre tout intimidation, menace ou abus de la part de l’autorité issue des élections".
"Les dépassements journalistiques doivent être considérés comme étant des affaires civiles, et non des crimes passibles d’emprisonnement", conclut le communiqué.