Elle a précisé, dans un communiqué rendu public hier, que ce choix est « contraire aux spécificités du métier de journaliste », touche « au droit du citoyen à un média libre » et enfreint au principe de la dérogation de loi spéciale à la loi générale.
La HAICA a relevé que le traitement des questions relatives à la liberté des médias et d'expression hors du cadre des decrets 115 et 116 constitue « une regression du processus de la réforme du secteur des médias qui a pour fondement le principe de la régulation et l'auto- régulation, afin de mieux organiser le secteur et réduire les erreurs et les infractions portant atteinte à la déontologie ».
Elle a fait savoir que son rôle consiste à imposer une pratique démocratique au sein des établissements médiatiques et à respecter les établissements et parties intervenantes dans le secteur audio-visuel, tels que mentionnés dans le decret 116, mettant en garde contre les actions judiciaires, pour résoudre les problèmes actuels et lutter contre les abus dans le secteur.
La HAICA a également mis en garde contre ce qu'elle qualifie de « manipulation visant à accroitre la tension entre les secteurs des médias et de la justice » et de freiner le processus de transition démocratique, appellant à favoriser l'indépendance et la neutralité de ce deux pouvoirs.